Séquence nostalgie. Pour fêter les deux décennies du parc d’attraction Eurodisney, et parce que j’avais sous la main les VHS adéquates, j’ai décidé de regarder quelques dessins animés Walt Disney ( toute seule, sans enfant ou compagnon de film).
Le film que je vais chroniquer aujourd’hui est mal aimé : il s’agit du sombre « Taram et le chaudron magique ».
Alors, cela vous dit de rencontrer Taram, son cochonnet et son chaudron magique ?
Taram, apprenti sorcier au pays enchanté de Prydain, doit empêcher le Seigneur des Ténèbres d’étendre sa domination maléfique. L’enjeu est le chaudron magique…
Avis sur Taram et le chaudron magique (1985)
En regardant à nouveau ce film d’animation, j’ai ressenti une certaine déception ; il faut dire que j’avais beaucoup aimé à l’époque.
En fait, l’histoire de Taram ne m’a pas passionnée, et le graphisme n’est pas assez noir ou gothiqueà mes yeux, pas assez assumé. Ceci est peut-être dû à une production compliquée…
C’était pourtant une tentative louable de faire quelque chose de différent, dans la lignée du Seigneur des Anneaux.
Les monstres ressemblent à ceux de La Belle au bois dormant, le méchant a un petit air de Skeletor ( l’ennemi de Musclor) avec de grandes oreilles et des bois piqués au père de Bambi.
Cet essai de faire de l’heroic fantasy au lieu de l’adaptation de conte de fées est à mon avis raté.
Ainsi n’ai pas trouvé les personnages spécialement attachants.
Et la VF a eu du mal à passer, malgré la présence de Roger Carel et d’Eric Métayer.
Un moment ( le plus délirant du film) reste cependant en mémoire : la rencontre avec les sorcières, dont une qui tombe raide dingue du ménestrel. Elle lui parle de son »instrument », le retrouve transformé en grenouille coincée entre ses seins … Ce passage aux allusions sexuelles dénote un peu avec le reste du film.
Par contre le film aurait souffert de censure (vous savez aux USA, il existe une interdiction pour les moins de 13 ans). Le truc, c’est que la scène coupée n’aurait a priori rien de particulier et serait donc loin d’ere choquante.
Au niveau de l’histoire, rien de palpitant, ce qui est un peu embêtant pour un film d’aventures… la morale sur l’amitié, pourquoi pas, cela reste indémodable (cf Cars 2).
Question forme, il est dommage que les dessins de Tim Burton n’aient pas été retenus. L’univers visuel n’est pas déplaisant, mais un peu déjà-vu ( on pense beaucoup à Merlin l’enchanteur pour le jeune Taram et les décors).
Notons que j’ai vu « Taram » en deux fois : l’ennui pointant son nez après le rapt du cochon, j’ai arrếté la VHS, afin de mettre celle de Blanche Neige à la place…
Pour le coup, mon jugement d’adulte est beaucoup plus dur que mon ressenti d’enfant.
***
Taram et le chaudron magique (1985)
THE BLACK CAULDRON
1985 ‧ Fantasy/Film d’action ‧ 1h 30m
Ping :Mission : Impossible – Protocole Fantôme « Les écrans de Claire