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The Dictator avec Sacha Baron Cohen

Avis sur The Dictator , avec Sacha Baron Cohen :  un film et un acteur totalement politiquement incorrects.

Synopsis The Dictator


Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade !
Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes.
Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU.
C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarque à New York, où ils reçoit un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen.
Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…

Avis : The dictator  : vis ma vie de despote

« Imaginez une dictature en Amérique !! On pourrait torturer les étrangers. On pourrait truquer les élections. On pourrait mentir pour faire la guerre !  »

Oscar 2012 - Sacha Baron Cohen - The Dictator ...
Oscar 2012 – Sacha Baron Cohen – The Dictator  (Photo credit: k-ideas)

Impossible d’échapper à The Dictator, blockbuster du rire. Le buzz avait débuté aux Oscar 2012,  tandis qu’au festival de Cannes,  Sacha Baron Cohen, alias l’Amiral-général Aladeen, alias « The Dictator », était venu accompagné de son armée féminine et de son dromadaire sur la croisette. Sur internet , la « propagande » pour le film était tout simplement énorme, mais extrêmement finaude. Dans son teaser spécial présidentielle, Aladeen, le « leader suprême » félicitait à sa façon François Hollande pour sa victoire contre un « nain »… Quant à la bande annonce du film présentant l’Amiral -général et racontant son enfance, elle était prometteuse.

Résultat de ce buzz,  et aussi du thème d’actualité choisi par l’acteur-auteur (le film a été tourné lors des printemps arabes)  : THE DICTATOR est le plus gros démarrage d’un film de Sacha Baron Cohen dans plusieurs marchés internationaux (Allemagne, Autriche, Suisse, Pays-Bas et Belgique), dépassant ainsi les chiffres des deux premiers films de Sacha Baron Cohen, BORAT et BRUNO.

Le film qui met en scène Sacha Baron Cohen, je cite, « dans une histoire héroïque d’un dictateur qui va jusqu’à risquer sa vie pour s’assurer que son cher pays oppressé ne devienne jamais une démocratie », a totalisé 55,4 millions de dollars dans le monde entier depuis sa sortie en salles le mercredi 16 mai.

The Dictator est totalement politiquement incorrect. C’est un mélange de blagues non-stop qu’elles soient scatologiques, satiriques, sexuelles… On ne sait pas si c’est du lard, du cochon,  ou de l’art trash…C’est aussi à sa manière un hommage au Dictateur de Chaplin.

La volonté de Sacha Baron Cohen est de repousser les limites du rire, et que tout le monde en prenne pour son grade. Et en effet, l’image de tous est écornée : les dictateurs renversés par le printemps arabe, les rebelles, les altermondialistes, les écolos, les pacifistes (le personnage d’Anna Faris, habituée des comédies lourdingues, en guerre contre l’injustice, se révèle finalement aussi autoritaire que le dictateur), les acteurs (assimilées à des poules de luxe), les politiciens, les gardes du corps…

Ce Sacha Baron Cohen n’a peur de rien on dirait, et certaines scènes sont sévèrement « burnées ». Souvent j’ai ri, mais parfois j’ai trouvé que c’était trop.

Pour vous faire une idée  de l’humour du film, le mieux est de vous montrer un extrait, par exemple celui-ci :

Voici le résumé de cet extrait de 4 minutes : « Aladeen et son acolyte embarquent dans un hélicoptère avec deux touristes américains, qui ne sont pas au bout de leur surprise ! »

Ou comment rire de l’actualité, et du terrorisme…

On a aussi droit à une scène d’accouchement mémorable, à un dialogue surréaliste entre un bourreau (John C Reilly) et sa victime (Aladeen) sur les moyens de torture à utiliser, et à d’autres moments d’anthologie. Le personnage d’Aladeen devrait devenir un personnage culte, et un déguisement tout à fait à la mode pour le prochain Halloween.

Pour finir, le film est bien mieux scénarisé que Borat ou Ali G...  Un film qui  vous fera passer un bon moment si vous appréciez l’humour de Sacha Baron Cohen. Enfin, cerise sur le gâteau, la musique reprend des tubes en les orientalisant.

A voir entre amis pour se payer une bonne tranche de rire.

Fiche Film THE DICTATOR

Réalisé par Larry Charles

Avec Sacha Baron Cohen, Ben Kingsley, Anna Faris, John C. Reilly

AU CINÉMA LE 20 JUIN 2012

  >Site officiel : http://www.republicofwadiya.com/fr

 > Facebook : http://www.facebook.com/TheDictator.FR

 >Retrouvez toutes les déclarations du Général Aladeen sur Twitter: https://twitter.com/#!/RepublicWadiya

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