CRITIQUE (pas assassine) de Gangster Squad
Disons le tout de go, j’ai apprécié le film ! Peut-être parce que je n’attendais pas le réalisateur Ruben Fleischer (auteur, rappelons-le, de Bienvenue à Zombieland !) à pareille fête.
Gansgter Squad est un film « glamour », esthétiquement réussi. Costumes et Fedoras pour les hommes, robes de soirée pour Emma Stone, buildings Art Deco, clubs de jazz mafieux, voitures d’époque… Si vous aimez les reconstitutions soignées à la Mad Men ou Boardwalk empire, vous apprécierez !
En savoir plus sur le film :
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Synopsis :
Los Angeles, 1949. Mickey Cohen, originaire de Brooklyn, est un parrain impitoyable de la mafia qui dirige la ville et récolte les biens mal acquis de la drogue, des armes, des prostituées et — s’il arrive à ses fins — de tous les paris à l’ouest de Chicago. Tout ceci est rendu possible par la protection, non seulement des hommes de mains à sa solde, mais également de la police et des hommes politiques qui sont sous sa coupe. Cela suffit à intimider les policiers les plus courageux et les plus endurcis… sauf, peut-être, les membres de la petite brigade officieuse de la LAPD dirigée par les Sergents John O’Mara et Jerry Wooters qui, ensemble, vont tenter de détruire l’empire de Cohen.
- En plus de cette critique, vous devriez retrouver mon avis en vidéo via Après la séance.
- Bonus : la biographie de Mickey COHEN
(Source : QUI ETAIT LE VRAI MICKEY COHEN ? Extrait du superbe dossier de presse offert par la Warner Bros)
MEYERS HARRY COHEN dit « Mickey Cohen » (1913 – 1976)
4 septembre 1913 : Naît « Meyers Harry Cohen » à Brownville, New York dans une famille une famille juive orthodoxe.
1923 : Première arrestation à l’âge de 9 ans pour trafic d’alcool. Il évite la prison grâce à son frère qui avait monté une distillerie clandestine dans la pharmacie de leur mère.
1930 : Après s’être initié à la boxe à Los Angeles, débute une carrière de boxeur professionnel à Cleveland à l’âge de 16 ans. Prend le sobriquet de « Mickey Cohen »
(suite à une erreur commise par le Los Angeles Times dans sa rubrique sportive).1934 : Part s’installer à Chicago où sa carrure et sa nervosité le font engager par Al Capone et son organisation criminelle (‘Chicago Outfit’). Il finit par gérer toutes les activités de jeux clandestins de la région.
1937 : Est envoyé à Los Angeles pour protéger le légendaire gangster Bugsy Siegel. Participe activement à la création du Flamingo Hotel à Las Vegas et gère les activités de paris sportifs de la région.
1941 : Achète une ferme derrière les studios Warner Bros à Burbank et la transforme en casino clandestin !
1947 : À la mort de Bugsy Siegel, Mickey Cohen reprend le contrôle de toutes ses opérations sur la côte ouest des Etats-Unis et devient une figure incontournable du grand banditisme américain.
1949 : En raison de la corruption endémique qui mine la police de Los Angeles, et du peu de moyens dont elle dispose, une unité spéciale secrète, le « Gangster Squad » se met en place et se donne pour mission de neutraliser Mickey Cohen et ses acolytes.
Face aux multiples tentatives d’assassinats et à la traque intensive des police californienne et fédérale, Cohen transforme sa maison de Los Angeles en forteresse et embauche Johnny Stompanato comme garde du corps (‘Stomp’ entretiendra des relations mouvementées avec les actrices Ava Gardner et Lana Turner, et sera finalement tué par la fi lle de cette dernière !). C’est à cette même période que Mickey Cohen fréquente le Rat Pack mené par Franck Sinatra.
1950 : Première condamnation pour évasion fiscale par le Sénat. Cohen passe quatre ans en prison.
1961 :Seconde condamnation pour évasion fiscale (à quinze ans d’emprisonnement). Cohen passe les deux premières à Alcatraz juste avant que l’établissement ne ferme et qu’il soit transféré à Atlanta. Après une violente attaque qui laissera en partie paralysé, il est transféré dans un hôpital pénitencier à Springfield dans le Missouri.
1972 : Quitte l’hôpital pénitencier de Springfi eld et retourne dans sa maison de Californie.
1974 Est appelé par la famille Hearst pour élucider le kidnapping de Patty Hearst, héritière du magnat de la presse William Randolf Hearst (incarné en 1941 par Orson Wells dans Citizen Kane).
1976 : Meurt dans son sommeil dans sa maison de Californie.
Content de lire enfin une critique positive sur ce film que j’ai apprécié également!
Oui, j’ai lu ta mini critique 🙂 Nous sommes quelques-uns à avoir apprécié !
Content de lire enfin une critique positive sur ce film que j’ai apprécié également!
Oui, j’ai lu ta mini critique 🙂 Nous sommes quelques-uns à avoir apprécié !