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[Avis] Le Hobbit : La Désolation de Smaug

Oyez, oyez, fans de Tolkien, voici l’avis des Ecrans de Claire ( en fait, un double avis) sur le très attendu second volet du Hobbit !
Pour ceux qui voudraient se rafraîchir la mémoire, vous pouvez retrouver ma critique du  premier épisode des aventures du Hobbit, intitulé Le Hobbit : Un voyage inattendu ici.

 


Je vous propose aussi de revoir l’histoire en lisant le synopsis ci-dessous :

Synopsis : Après avoir survécu à un périple inattendu, la petite bande s’enfonce vers l’Est, où elle croise Beorn, le Changeur de Peau, et une nuée d’araignées géantes au cœur de la Forêt Noire qui réserve bien des dangers. Alors qu’ils ont failli être capturés par les redoutables Elfes Sylvestres, les Nains arrivent à Esgaroth, puis au Mont Solitaire, où ils doivent affronter le danger le plus terrible – autrement dit, la créature la plus terrifiante de tous les temps qui mettra à l’épreuve le courage de nos héros, mais aussi leur amitié et le sens même de leur voyage : le Dragon Smaug. »Le second opus de la nouvelle trilogie du Hobbit vient de sortir. Après un premier opus long à démarrer mais incroyablement épique -le combat des géants de pierre, l’affrontement Nains/Orques – la compagnie des nains est de retour pour toujours tenter de reconquérir le Trône volé par le dragon Smaug.

 

L’avis de Florian

« Si le premier volet souffrait d’un souci de rythme, compensé par un aspect épique incroyablement prononcé, cet opus offre exactement l’inverse.

 

On entre directement dans le film, et l’on retrouve très rapidement la compagnie composée de Nains et de Bilbo le Hobbit ( Martin Freeman)  là où on l’avait laissée un an auparavant. L’histoire se laisse suivre sans souci et arrive parfaitement à alterner entre les moments intenses et les instants plus reposants. Car si l’intensité provient principalement des différentes péripéties des Nains (avec la scène des tonneaux qui restera dans les annales), les moments plus calmes concernent la magicien Gandalf, qui cherchera surtout à mettre en avant les différentes transitions entre l’univers du Hobbit et l’univers de la trilogie du Seigneur des Anneaux. Ainsi, la présence de l’elfe Legolas n’est pas du tout choquante et permet de montrer qui était l’Elfe avant qu’on ne le rencontre dans la communauté de l’anneau. Orlando Bloom réussit d’ailleurs une bien meilleure performance dans cet opus que dans la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Si le premier épisode mettait en avant Thorin avec une prestation de Richard Armitage qui mettait en retrait le personnage central du film, Bilbo campé par Martin Freeman, c’est dans cet opus que Bilbo arrive à reprendre sa place, en livrant une performance théâtrale et maîtrisée. Les discussions avec la dragon Smaug confirmeront sans souci cette mise-en-avant.

La réalisation est toujours aussi maîtrisée avec des plans aériens, qui, même s’ils mettent moins en avant les paysages néo-zélandais, permettent d’être bien plus immersif que ce que l’on a pu voir précédemment. La caméra virtuelle est maîtrisée avec brio. Certains plans sont particulièrement réussis, comme notamment une scène à Dol Guldur.

Le passage « plan plan » du film, le passage à Lacville, est cependant très intéressant puisqu’il permet de mieux définir les caractères des différents personnages. Thorin commence à montrer quelques failles dans sa volonté de reconquérir le trône et Barde rappelle la faiblesse des hommes qui veut être oubliée.

La fameuse confrontation avec Smaug (voix de Benedict Cumberbatch en VO) est prenante, et s’il est absent des différents visuels promotionnels, le dragon est bien présent dans la dernière partie du film et est loin d’être invisible. Assez proche des différents visuels de la version avortée de Guillermo Del Toro, Smaug est prestigieux et son timbre de voix colle parfaitement au dragon. Benedict Cumberbatch arrive sans souci à se mettre dans la place dans l’animal en lui offrant une dimension à la fois humaine et bestiale.

Cependant, un étrange sentiment emporte le film. Les scènes d’actions sont réussies, maîtrisés, mais il manque indéniablement cet aspect épique qui fonctionnait dans le premier opus. La faute peut-être à la musique, qui est loin d’être aussi inventive qu’espérée. Howard Shore semble ré -arranger les différents thèmes musicaux plutôt que d’en créer de nouveaux.

 

Un petit mot sur la fin.

Celle-ci est loin d’être une réussite. Plus proche d’une fin d’épisode de série, on se retrouve avec au final quelque chose plus proche du teasing que réellement d’une réelle fin. Comme si les spectateurs des deux premiers opus allaient hésiter à aller voir le dernier !

En conclusion
Le Hobbit revient avec une aventure bien mieux rythmée, mais moins épique que le premier opus.
La réalisation de Peter Jackson est très inventive et le casting toujours aussi bon. Les connexions avec Seigneur des Anneaux sont très réussies. Petite déception au niveau de la  musique, Howard Shore recyclant plus sa musique qu’autre chose. Vivement la suite et fin ! »
 
Edit 11. 12. 2013 :
 

Ajout d’un second avis, féminin cette fois  !

 

Arachnophobes,  (il paraît que c’est le cas de Peter Jackson),  abstenez-vous de voir ce film – cauchemars garantis ! Ou réalisez à votre tour un film fantastique pour soigner votre peur ! Dans ce second  opus du « Hobbit », les araignées (géantes) sont vraiment effrayantes, d’autant plus que les cocons qu’elles fabriquent ne sont pas synonymes de vie, de renaissance, mais de mort…

En parlant de bestioles, Smaug, le dragon est très convaincant et joue bien son rôle. Quelle perfection dans le trucage !

J’ai été particulièrement sensible aux  paysages grandioses et sublimes que j’aurais aimé voir davantage. La musique, en revanche, m’a semblé très classique. Elle accompagne bien les scènes d’action mais ne m’a pas laissé un souvenir inoubliable.

Côté action, nous sommes servis ; j’ai apprécié la scène des tonneaux des Nains – bien qu’elle m’ait fait penser parfois à une attraction des parcs Disney …- car elle apporte une petite dose d’humour dans cet univers bien sombre et mortifère.

Que dire de la place de la femme dans cette fiction ? Il n’y a que la belle elfe Tauriel  (Evangeline Lilly , héroïne de » Lost « ) pour représenter la gente féminine.

Une » superwoman »  très sportive qui manie les armes à la perfection et tue sans hésiter plusieurs Orques à la fois… Une icône parfaite au teint et à la chevelure impeccables qui tombe amoureuse mais qui, pour moi, n’arrive pas à susciter  une réelle émotion. A noter que ce personnage est controversé par les aficionados du livre : en effet c’est une invention pour le film, l’elfe n’apparaît pas dans le roman de J.R.R. Tolkien…

J’ai été particulièrement touchée par l’esthétique et le rythme de ce film épique très spectaculaire. Quant à l’histoire, je suis restée sur ma faim car la fin est frustrante. Il faut dire que c’est un épisode de transition…

 

 

 

 

 

Le Hobbit : La Désolation de Smaug

Titre original : The Hobbit : The Desolation of Smaug

Réalisateur : Peter Jackson
Scénario : Peter Jackson, Philippa Boyens, Frances Walsh, Guillermo del Toro d’après J.R.R. Tolkien
Acteurs : Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Luke Evans, Stephen Fry, Benedict Cumberbatch
Distribution : Warner Bros. France (toutes les images sont © Warner Bros France)
Durée : 2h41

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