INHERENT VICE est le septième long métrage de Paul Thomas Anderson et la toute première adaptation cinématographique d’un roman de Thomas Pynchon. PTA a – t-il bien choisi son sujet ? Trip génial ou pétard mouillé ?
Synopsis officiel
L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple…
C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés – sauf que celui-là n’attire que les ennuis.
On croise dans cet univers des surfeurs défoncés, des prostituées, des toxicos, des rockers, un usurier assassin, des flics du LAPD, un joueur de saxo infiltré, et le mystérieux « Croc d’Or » qui, visiblement, est un dispositif d’évasion fiscale mis au point par une bande de dentistes… À mi-chemin entre film noir et récit déjanté, INHERENT VICE est caractéristique de l’œuvre de Thomas Pynchon.
(source :warnerbros.fr)
Avis
Impressions en vrac
( Parce que la structure du film l’est également… Même si l’histoire retombe sur ses pattes !)
Le nouveau PTA n’est pas ma came. Je suis un peu déçue, pour une fois, j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs. Mais c’est peut-être dû à l’adaptation – je n’ai pas lu le roman de Pynchon…
Et puis c’est Paul Thomas Anderson : il tourne rarement des œuvres d’une heure 30 !
Cependant, le film a de bons moments, de jolis plans, fait preuve d’humour et bénéficie du jeu d’acteurs en grande forme…
Doc Sportello (Joaquin Phoenix), c’est le nouvel anti-héros typique, le « Dude » des seventies ! En parlant de période du film ( la fin des années soixante, début des seventies), la reconstitution de cette époque est très bien.
Plus j’y repense, plus je vois des points communs entre ce film et « The Big Lebowski » mais aussi avec le film noir des années 40/50. Sauf que l’époque n’est pas la même, et que la structure ressemble à du Paul Thomas Anderson -longueurs, digressions, multiplication des intrigues et des personnages… pour nous montrer finalement que tout est lié !-
Le vice de cet « Inherent vice » est bien sa forme, sa structure alambiquée. Un projet prometteur mais un scénario un peu fumeux pour un résultat qui ne laissera pas indifférent.
Je reparlerai du film ce mercredi, jour de sa sortie sur Séance Radio, et développerai un peu mon avis à ce moment-là !
INHERENT VICE
Date de sortie : 04/03/2015
Un film de PAUL THOMAS ANDERSON
Avec avec Joaquin Phoenix, Owen Wilson, Reese Witherspoon, Benicio Del Toro, Josh Brolin…
Bon, j’hésite à aller le voir car tu n’es pas la première à dire qu’il est inégal et que le scénario est bof.
J’ai encore 2 jours pour me décider …
Finalement je vais profiter du beau temps et je passe mon tour pour ce film ! Ce que j’ai pu en lire m’a dissuadée de le voir.