Synopsis
Tout débute sur un port, un mendiant aveugle demande la charité au nom d’Allah, son chien pouilleux à ses pieds. Aux passants qui l’interrogent, il déclare être le plus malheureux des princes, trompé, abusé et jeté dans la misère. On se rit de lui, on le presse de questions, et il se plonge alors dans ses souvenirs. La colère gronde dans les rues de Bagdad: le peuple souffre des décisions du palais princier. Le prince Ahmad est accusé d’opprimer les pauvres gens par ses décrets autoritaires, mais lui-même n’en a pas conscience, pris qu’il est par ses jeux. Dans l’ombre le grand vizir Jaffar l’entretient dans son ignorance, c’est lui le seul vrai maître oppresseur, le tyran qui désire renverser son pantin et prendre sa place. Un jour, le prince rencontre dans un jardin de son palais une magnifique femme, princesse et fille unique du sultan. Fasciné, amoureux dès le premier regard, il lui fait une cour passionnée, et elle aussi est touchée dans son cœur. Ils se quittent sur des promesses d’amour, mais une ombre plane : le prince n’a pas révélé son identité car la princesse lui a fait part des rumeurs le concernant. Aussitôt Ahmad va voir son vizir, qui lui conseille d’aller déguisé dans la rue pour connaître son peuple. Tandis que le prince assiste à un prêche enflammé contre son règne, Jaffar envoie la soldatesque l’arrêter et le met en prison. Dans le cachot humide, attendant le sabre du bourreau, Ahmad rencontre un petit voleur, Abu, qui le fait évader. Alors commence un voyage au cœur des légendes du Moyen-Orient : Génie, magie, tapis volant, Pégase, tombeau oublié infesté d’êtres tordus et maléfiques…
(in Wikipedia)
Avis et infos
Le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad) est un film réalisé par Ludwig Berger, Michael Powell et Tim Whelan.. « Ont en outre participé à la réalisation du film sans être crédités au générique : Alexander Korda, Zoltan Korda et William Cameron Menzies. »( source : Wikipédia, l’encyclopédie libre).
Le voleur de Bagdad a donc connu une succession de réalisateurs (pour cause de Seconde Guerre Mondiale) – dont Michael Powell, réalisateur du Narcisse noir -interprété par Deborah Kerr, David Farrar, et Sabu qui joue ici le voleur de Bagdad, et un prince dans le Narcisse. Powell a réalisé les Chaussons rouges avec son collègue Pressburger, un chef d’œuvre.(Vous trouverez les critiques sur mon site.)
Dans Le Voleur de Bagdad, on retrouve ici l’exotisme du Narcisse Noir, ainsi que le superbe Technicolor des Chaussons rouges, avec la magie des contes orientaux et le kitsch en plus !
Un génie rondouillard, rigolard et soupe au lait , une belle princesse ressemblant à Shéhérazade, un voleur ressemblant à un jeune Aladdin transformé en chien, un beau prince à moustache fine et un vilain magicien nommé Jaffar (comme le méchant de Disney !) : tous les ingrédients de l' »escapism » sont réunis pour faire passer un bon moment aux petits à partir de 7 ans, comme aux grands.
Un film parfait pour les fêtes de fin d’année.
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