Le Pacte de Roger Donaldson
Année : 2011
Pays : Etats-Unis
Avec : Nicolas Cage, January Jones…
Genre : Drame, Action, Thriller
Titre original : Seeking Justice
> Date de sortie du DVD : 9 mai – DVD Distribué par M6-SND.
Synopsis du film
« Il y a des pactes qu’on ne peut renier. Après que sa femme se soit fait violemment agresser, Will Gerard est contacté par une mystérieuse organisation. Face à une police inefficace et incompétente, un groupe de citoyens s’est réuni pour faire respecter la justice. Ils proposent à Will de venger sa femme en éliminant le coupable en échange d’un petit service qu’il devra leur rendre plus tard.
Lorsqu’il comprend que pour effacer sa dette il devra lui aussi tuer un homme, il va réaliser qu’il est pris au piège et que les membres de cette organisation sont implantés à tous les niveaux de la société. »
Informations via Le Pacte par Roger Donaldson – Cinetrafic.
Avis
Le pitch nous promettait un thriller d’action efficace à mi-chemin entre »The Game » et »La Rançon »… Alors, »Le Pacte », c’est comment ?
»Le Pacte » est passé presque inaperçu à sa sortie dans les salles ! Si le buzz ne s’est pas fait, c’est parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur ce film. Ce n’est pas un chef d’œuvre du genre, certains moments sont prévisibles, mais ce n’est pas un ratage complet non plus.
Nicolas Cage a donc signé un pacte avec Guy Pearce. Pourquoi ? Parce que sa femme de cinéma, January Jones, a été victime d’une violente agression et d’un viol.
Le plus ? Le film est rythmé, il y a de l’action à gogo…
Pas de parlotte ou presque, Will court dans tous les sens, un peu comme Jack Bauer de la série 24. Nicolas Cage n’est pas mal du tout, pas exceptionnel mais il n’en est pas à son premier film d’action et ça se voit.
Ce n’est pas son meilleur rôle mais ce n’est pas le pire. Par contre, les fans de ses délires capillaires seront déçus : pas d’excentricité cette fois.
January Jones est très jolie (sauf quand elle est amochée à l’hôpital , mais elle se remet vite). Elle sert de motif de vengeance et de faire-valoir à Nicolas Cage (sauf à la toute fin). Rien de transcendant dans son jeu, et d’ailleurs son rôle aurait pu être interprété par une autre actrice. Pour un passage comme dans « Good Morning England », elle est bien, mais ici, rien d’exceptionnel !
Enfin, Guy Pearce joue le méchant et, sans surprise, il est … bon. Avec son téléphone portable , et sa mine patibulaire, il arrive à faire peur, même quand il prononce le mot de passe pour le moins idiot pour le non initié : »Le hibou ravi jubile » (enfin, c’est un code pour évoquer la justice ). Il y a aussi Harold Perrineau qui exploite son « potentiel sympathie » pour un rôle ambigu.
Et la morale dans tout cela ? Se faire justice via une organisation secrète, c’est mal. Se faire soi- même justice pour lutter contre l’organisation secrète, c’est bien, »parce que la justice et la police ne font pas leur travail et / appartiennent à cette organisation » – enfin si j’ai bien compris.En fait, il ne faut pas trop réfléchir pendant ce film.
On apprend que la Nouvelle Orléans post – Katrina regorge de criminels. Notons au passage que c’est agréable de voir cette ville ( sauf le centre commercial détruit par l’ouragan par le centre commercial où se passe l’affrontement final, c’est une vision plutôt glauque). Cela change de New York, ou de Los Angeles.
Pour conclure, Roger Donalson nous livre un film beaucoup moins bien que son »Braquage à l’anglaise ». La faute à un scénario peu original, et à une réalisation « clipesque ». Mais on se laisse embarquer tout de même !
Il faudrait que je le voie, le sujet m’intéresse.