FIDEL Festival images de la diversité et de l’égalité
Du 18 au 21 octobre 2012
à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Paris
NB : Les informations ci -dessous proviennent d’un communiqué de presse. Parmi les temps forts de ce festival : Aujourd’hui, d’Alain Gomis présenté en ouverture du festival, l’avant-première de Rengaine en fin de festival, des courts métrages algériens, les rencontres avec les réalisateurs, l’intervention de Charles Tesson , un concert burkinabé …
Du 18 au 21 octobre 2012, c’est dans les espaces de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, partenaire institutionnel dès l’origine du festival, que se tiendra la 2ème édition du FIDEL – Festival images de la diversité et de l’égalité.
Le FIDEL 2012 c’est, durant 4 jours, trois axes de réflexion – « ALGÉRIE CONTEMPORAINE » ; « FEMMES CINÉASTES DU MONDE ARABE » ; « LA MIXITÉ, OU L’IDENTITÉ NATIONALE MISE EN QUESTION » en dix-huit films à découvrir, parmi lesquels deux avant-premières : Aujourd’hui, troisième long métrage d’Alain Gomis présenté en ouverture du festival, jeudi 18 octobre, et Rengaine, long-métrage du prometteur Rachid Djaïdani en clôture du festival, dimanche 21 octobre ; deux documentaires inédits : La Moudjahida et le parachutiste de Mehdi Lallaoui, sur la guerre d’Algérie, et L’Identité nationale de Valérie Osouf, un programme de courts métrages algériens pour la plupart inédits ; deux tables rondes en présence des cinéastes – Femmes cinéastes du monde arabe animée par la journaliste Florence Colombani, et Réflexions sur l’identité nationale, avec la revue Hommes et Migrations – un concert du groupe SAMSKALEJAH, artistes du Burkina Faso, et de nombreuses rencontres avec les cinéastes et artistes invités.
Edito 2012, liste des films présentés et informations pratiques ci-dessous.
EDITO FIDEL 2012
Nous avons été témoins, ces deux dernières années, d’un incroyable et formidable mouvement libérateur qui secoue toujours le monde arabe. Rappelons-nous du printemps iranien en 2009, violemment réprimé, écho sinistre de ce que vivent nos amis syriens, rappelons nous de notre stupeur et de notre enchantement de ce que tous nommèrent le printemps arabe en 2010, de la Tunisie à l’Égypte, de la Libye à la Syrie, sans oublier le Yémen.
Et l’Algérie ? L’année 2012 marque le cinquantenaire de son indépendance. Nombre de manifestations ont déjà eu lieu et continueront encore ce dernier trimestre.
Pour rendre hommage à l’indépendance de l’Algérie, nous avons choisi non pas de regarder en arrière mais, au contraire, de découvrir ce qui vibre, agit et traverse la jeunesse algérienne. Il existe une créativité unique au Maghreb et elle se situe en Algérie de manière plus radicale, car la forme est avant tout une question de mise en scène. Notre pari, pour cet hommage particulier qui nous tient à cœur, c’est de vous présenter la relève du cinéma algérien.
Être une femme cinéaste et du monde arabe semble être l’apogée des vicissitudes que toute femme peut connaître. Pour paraphraser Wassila Tamzali « Faire un film est une course d’obstacles. Faire un film dans un pays arabe est encore plus difficile. Faire un film dans un pays arabe, lorsqu’on est une femme arabe, est presque impossible. Et faire un film, dans un pays arabe, pour une femme arabe qui choisit de parler de sa condition de femme dans une société arabe, cela est un authentique exploit. » Nous tenterons de saisir ce qui se joue au plus près des réalités sensibles de chaque femmes cinéastes, de la Tunisie à l’Égypte, de l’Algérie au Liban. L’hommage aux femmes cinéastes du monde arabe sera ponctué d’une table ronde animée par la journaliste Florence Colombani.
Nous n’oublions pas le vécu des hommes et des femmes qui, citoyens de notre pays, n’en sont pas moins meurtris par ce qui relève de la police des identités. Avec la revue Homme et Migration, en présence des cinéastes, nous tenterons de saisir ce qui relève du fantasme et des violences faites au nom de l’identité nationale…
Un festival, c’est aussi le plaisir de découvrir en avant première des films d’auteurs. Pour cette seconde édition nous sommes particulièrement heureux de vous faire découvrir deux pépites du cinéma, en ouverture et clôture du festival,Aujourd’hui du talentueux cinéaste Alain Gomis, avec le charismatique poète chanteur et acteur américain Saul Williams, nous mène sur les chemins de la vie et de la spiritualité au Sénégal, et le dimanche soir, Rengaine de Rachid Djaïdani, ovni salutaire qui donne plus encore l’énergie d’être aventureux et libres, viendra clore cette deuxième édition du FIDEL.
Bon festival !
Nadia Meflah, Déléguée artistique du FIDEL.
PROGRAMME FIDEL 2012
[Projections suivies de rencontres avec les cinéastes présents à l’issue des séances.]
JEUDI 18 OCTOBRE – Soirée d’ouverture
• 19h00 : Avant-première Aujourd’hui d’Alain Gomis, en présence du cinéaste et de l’actrice
Aïssa Maïga (Fiction, Sénégal, 2012, 1h28)
• 21h30 : Mbëkk Mi, le souffle de l’océan de Sophie Bachelier (documentaire, Sénégal 2012, en
Wolof sous titré français, 54min)
VENDREDI 19 OCTOBRE – ALGÉRIE CONTEMPORAINE
Journée programmée dans le cadre de l’exposition événement de la Cité nationale de l’histoire
de l’immigration, Vies d’Exil – 1954-1962. Des Algériens en France pendant la guerre
d’Algérie.
• 14h00 – Projection-débat autour du film de Mehdi Lallaoui, La Moudjahida et le parachutiste
(documentaire inédit, France, 2012, 42 min)
• 15h15 – Projection-débat animé par Charles Tesson, avec les réalisateurs des courts
métrages projetés : And the road goes on (Sur la route) de Zineb Sedira (Balade poétique,
Algérie, 2005, 8 min) ; Demain, Alger ? d’Amin Sidi-Boumediène (Fiction, Algérie 2012, 20 min) ;
La Parade de Taos de Nazim Djemaï (Fiction, Algérie, 2010, N&B, 19 min) ; Brûleurs de Farid
Bentoumi (Fiction, Algérie, 2011, 15 min) ; Comment recadrer un hors la loi en tirant sur un fil
de Lamine Ammar-Khodja (Fiction, 2011, Algérie, 21 min)
• 18h15 – Des vacances malgré tout de Malek Bensmail (Documentaire, Algérie, 1995, 68 min)
• 21h00 – Afric Hotel de Nabil Djedouani, Hassen Ferhani (Documentaire, France, Algérie, 2010,
59 min)
SAMEDI 20 OCTOBRE – FEMMES CINÉASTES DU MONDE ARABE
• 14h00 – Clichés de Nadine Naous (Fiction, Liban, 2009, 7min) ; On ne mourra pas d’Amal
Kateb (Fiction, Algérie, 2010, 20min) ; Mollement un samedi matin de Sofia Djama (Fiction,
Algérie, 2011, 28 min) ;
• 15h30 – Yasmine et la Révolution de Karin Albou (Fiction, France, Tunisie, 2011, 8 min) ;
Interdits d’Amal Ramsis (Documentaire, Egypte, 2011, 62 min)
• 17h30 à 19h30 – Table ronde « Etre femme, réalisatrice et arabe », modérée par Florence
Colombani en présence de Samia Messaoudi (Présidente du FIDEL), Wassyla Tamzali (avocate,
écrivaine et militante féministe algérienne) et des réalisatrices Karin Albou, Amal Ramsis, Nadine
Naous, Jihane Chouaib, Dalila Ennadre, Sofia Djama et, sous réserve, Amal Kateb.
• 20h30 – Avant-première Pays Rêvé de Jihane Chouaib (Essai poétique, Liban, 85 min, 2012)
DIMANCHE 21 OCTOBRE : LA MIXITÉ, OU L’IDENTITÉ MISE EN QUESTION
• 14h00 – L’Identité nationale de Valérie Osouf (Documentaire inédit, France 2012, 1h35)
• 15h45 à 17h15 – Table ronde « Réflexions sur l’identité nationale animée par la revue
Hommes & Migrations en présence des cinéastes Valérie Osouf et Nicolas Ferran.
• 17h30 – Les amoureux au ban public de Nicolas Ferran (Documentaire, France 2011, 1h10)
• 19h00 Clôture : Avant-première Rengaine de Rachid Djaïdani, en présence de l’équipe du film
(Fiction, France 2011, 1h15)
• 21h00 Concert du groupe SAMSKALEJAH, artistes burkinabés.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, Palais de la Porte Dorée, Paris 75012.
Auditorium Philippe Dewitte
Pour se rendre à la Cité : En métro – station Porte Dorée (ligne 8) - En bus : 46 et PC2 – Les personnes à mobilité réduite accèdent au Palais au 293, avenue Daumesnil (entrée administrative).
Tarifs: 5 euros / TR 3 euros
Pass festival : 15 euros
Le ticket d’entrée au musée donne accès aux séances du jour.
Site internet : www.lefidel.com