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CÉSAR 2013 – retour sur la cérémonie

Que vous l’attendiez – ou non – voici ma chronique de la cérémonie des César 2013.

 

cesar2013

Souvenez-vous : en 2011, je subissais une petite humiliation en étant refusée « Pas de badge, pas d’entrée !  » malgré mon mail d’acceptation. Je suis donc restée assister au tapis rouge – après avoir échangé quelques mots avec Mathieu Amalric tout de même. En 2012, nouvelle expérience :  j’étais invitée à une soirée César-raclette chez un ami, et à live twitter pour le Plus du Nouvel Obs.

Cette année, RV à nouveau chez cet ami cinéphile, avec des hamburgers (à la viande  de cheval  de boeuf) pour fêter le César d’Honneur de Kevin Costner.

Il est 21 heures, Jamel Debbouzeprésident de la 38ème Cérémonie des César se la joue président dictateur (mais en moins drôle et excessif que Sacha Baron Cohen), et Antoine de Caunes est pour la neuvième et dernière fois le Maître de Cérémonie.

Je n’ai pas adhéré à l’humour de la soirée. A part Marina Fois qui a tenté quelque chose, ainsi qu’Audrey Lamy et François Damiens. J’ai trouvé que l’ambiance était un peu étrange, comme souvent aux César. Mais contrairement à l’an dernier, les happenings sonnaient faux, et surtout les blagues se répétaient. Jamel et Antoine ont plusieurs fois fait allusion à l’expatriation de Depardieu (La Marseillaise chantée par un pseudo Choeur de L’Armée Rouge) et au  » Maravalgate « .

C’est Michel Hazanavicius qui a rendu hommage à Kevin Costner, en lui disant qu’il avait la  » grosse classe » – pour ne pas dire la Classe Américaine ? Kevin Costner semblait très ému de son César d’honneur, puis … il a fermé les yeux notamment pendant le discours d’Emmanuelle Riva

(pour mieux entendre la traduction ou pour une  sieste ? Nul ne le sait.)

Les 3 heures de cérémonie ont certainement semblé interminables pour Kevin Costner (et pourtant les discours dans l’ensemble étaient assez courts, Le présentateur et le président coupant court à tout discours qui s’éternisaient, peut -être pour mieux placer les sketches ?) Ceci dit, une fois que vous avez entamé les César, vous allez jusqu’au bout car vous voulez connaître la fin. Heureusement, le fait de live -twitter la cérémonie, le jeu du bingo des César et mon hôte m’ont permis de patienter …

Un Amour de palmarès  

Amour de Haneke a triomphé, récompensé par les 5 César principaux  :  film, réalisateur,  scénario, acteur, actrice). Amour fera – t-il le tiercé gagnant : Palme d’Or – César – Oscar  ? Rendez-vous dans la nuit de dimanche à lundi pour le savoir !

Zéro pointé pour Camille redouble :  le film de Noémie Lvosky  ne repart avec  aucune statuette alors qu’il avait été nommé 13 fois ! Le film de Benoit Jacquot, Les adieux à la reineremporte -principalement- des César techniques. De rouille et d’os d’Audiard arrache quelques prix( Meilleur espoir masculin pour Matthias Schoenaerts, meilleure musique pour Alexandre Desplats). Rien pour Holy Motors de Leos Carax ! Peut-être trop original , en tout cas certainement moins consensuels que les autres nommés. Pourtant Denis lavant y est brillant et Carax fait preuve d’une belle inventivité.

Une belle surprise toutefois dans ce palmarès :  Louise Wimmer a obtenu le César du meilleur premier film. Je suis très contente pour son réalisateur Cyril Mennegun; j’aurais aimé également que Corinne Masiero, exceptionnelle Louise Wimmer soit récompensée, mais la compétition était rude parmi les actrices.

En revanche, je n’ai pas été étonnée qu’Ernest et Célestine soit le  César du film d’animation 2013 ; présenté à Cannes, écrit par Pennac.  A noter que comme d’habitude, beaucoup de succès cannois sont repartis avec un César… Consensus, quand tu nous tiens.

Internet s’était trompé sur un grand nombre de prix (souvenez-vous je vous parlais du buzz des César et d’une infographie). Preuve du fossé entre les spectateurs mentionnant leur film préférés et les votants de la profession.

Le palmarès complet est ici .

 Et vous, comment était votre soirée des César ?