Samedi 9 mars.
Un magnifique soleil était au rendez-vous pour fêter le début de ce week-end. Du coup, j’ai décidé de m’offrir le catalogue (normalement si vous êtes accrédité le catalogue officiel vous est offert mais il n’en restait plus quand je suis arrivée) et l’affiche du festival : je savais que je pouvais flâner sur la plage sans risquer de les mouiller.
On aurait pu croire que les festivaliers auraient délaissé les salles obscures pour se promener sur les planches de Deauville. Et non : la file d’attente pour « Dragon Gate », le dernier Tsui Hark dépassait de loin toutes mes estimations. Vous pourrez retrouver mon avis sur le film ici.
Malheureusement voir ce film m’empêchait de voir la master class et l’hommage à Sono Sion ! Dommage car son « Land of Hope » (ou comment vivre après la catastrophe de Fukushima) m’avait l’air très intéressant.A noter que le film a également été diffusé à Honfleur également dans le cadre d’un échange.
L’autre événement de la journée était bien entendu le palmarès (consultable ici) et la cérémonie de clôture. Le film indien « I.D. » a remporté la plus grande récompense, et j’ai très envie de le voir, le thème me semble intéressant.
Dimanche 10 mars, dernier jour du festival.
A l’heure où je vous écris le bar du festival a fermé, les derniers films sont en train d’être projetés… C’est toujours un peu triste de voir la fin d’un festival et d’en faire le bilan.
Des trois films que j’ai vus à Deauville Asia (un par jour, je suis une petite joueuse, je sais !), tous étaient hors compétition et tous étaient des avant-premières. Celui qui m’a le plus émerveillée, c’est « The Grand Master » de Wong Kar Wai, projeté vendredi soir. La critique sera bientôt mise en ligne sur ce blog.
Celui qui m’a le plus déplu, c’est « Pieta » de Kim Ki Duk, le film que j’ai choisi de voir aujourd’hui. Pourtant, « Pieta » a reçu le Lion d’Or à Venise, et je n’ai rien contre ce réalisateur coréen. J’avais même plutôt apprécié « Locataires » et son célèbre « Printemps, été, autommne, hiver…et printemps ». Vous pourrez bientôt lire mon point de vue sur ce film, mais je peux déjà vous affirmer que j’ai trouvé le film très glauque. Cette « Pieta » est à déconseiller aux âmes sensibles. Apparemment d’autres spectateurs n’ont pas supporté ce supplice et sont partis avant la fin !
Pour conclure, j’ai été très heureuse de participer à ce festival. Je regrette juste de n’avoir pas pu participer aux colloques et n’être pas allée voir Sono Sion. J’aurais aimé que le gagnant du Grand prix (I.D) soit rediffusé le dimanche – ou le samedi soir après la cérémonie – comme c’était le cas les années précédentes… Mon plus beau souvenir reste la soirée du vendredi soir : l’hommage à Wong Kar Wai, la démonstration d’arts martiaux et la projection de « The Grand Master ». Bref, c’était mon premier Festival du Film asiatique de Deauville et j’espère que ce ne sera pas le dernier !
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