Parlons de STALKER du réalisateur russe Andreï Tarkovski.
« Stalker », ou les 155 minutes le plus ennuyeuses du monde de l’histoire du cinéma, selon moi. Ou plutôt, les plus absconses … il faut bien l’avouer je n’avais pas les clefs pour comprendre Stalkers.
Et comme j’aime partager ce genre de découvertes, je vous propose de lire un court avis sur ce long, très long film.
Mon avis sur Stalker (1979) réalisé par Andreï Tarkovski
J’aurais dû me méfier en regardant la jaquette : un homme allongé sur le sol, mais pas mort, catatonique… Le spectateur à la fin du film ?
Non, ce personnage sur la jaquette, c’est le Stalker du titre, le passeur (Alexandre Kaidanovski)… Stalker, je l’ai récemment vu en russe sous-titré français grâce au DVD édité par MK2, mais cela aurait été pareil en version française.
Stalker, c’est long, mais surtout l’action est minimale alors que les dialogues sont interminables. Pseudo-philosophiques, métaphysiques, les phrases semble tomber comme des cheveux sur la soupe. Je n’ai rien compris !
Ce n’est qu’au bout d’une heure et demie que j’ai commencé à entrevoir l’utilisation des couleurs dans le film : les couleurs pour marquer le passage dans la Zone (interdite) et du sépia pour la vraie vie.
J’aurais certainement eu besoin de clés pour comprendre le film *… Mais les bonus du DVD ne m’ont pas aidée.
A ce sujet , l’édition MK2 est à 28 euros sur Amazon.fr (et non, ce n’est pas une blague bloguesque ! Pour en avoir la preuve , cliquez sur la jaquette !)
Je suis consciente que certains spectateurs considèrent que c’est un chef d’oeuvre… D’ailleurs, il suffit de lire les commentaires sur Amazon.
Ceci dit, étant d’un tempérament pugnace, j’essaierai de voir un autre Tarkosvki, un jour … et j’aurai peut-être une révélation…
* MAJ 19/04/2013 :
J’ai cherché et trouvé une analyse sur un blog nommé De son cœur le vampire.« En fin de compte, beaucoup de ce qui est montré [dans Stalker] n’est donc lié qu’à notre perception. »
Voici le lien : Stalker.
Synopsis
- Un peu d’humour, pensez-vous que « Stalker « relève du FIFIC ?
J’ai étudié ce film dans un cours de sémiologie de l’image, à la fac. J’en garde un souvenir… Non, je n’en garde pas de souvenir !
Je compatis !
Bon eh bien je m’amusais à regarder les différentes critiques jusque-là, cela m’étonnait de voir de si grands films commentés si récemment, et je tombe sur cette page, en l’occurrence Stalker, qui vient confirmer mes craintes.
Je vais peut-être paraître excessif mais en plus de ne pas avoir fait une critique (simplement donné un avis non construit) vous semblez être totalement passé(e) à côté du film, ce qui ne mérite donc pas un tel avis (je pars du principe qu’il faut avoir été suffisamment proche pour en tirer un réel avis, positif ou négatif).
Ce que je déplore par-dessus tout ce sont les remarques du type « pseudo-philosohpique ». Pourquoi comblez-vous votre manque d’attention et votre non compréhension du film par un tel jugement de valeur ? Je peux vous dire que non, ça n’est pas « pseudo-philosophique », ce n’est même pas philosophique c’est réflexif. Et à la façon d’un Antonioni c’est aussi un film extrêmement sensoriel, dont le cadre a une importance primordiale (si vous êtes passionné(e) de cinéma au moins vous devriez vous rendre compte de la chose, mais apparemment même pas).
Pour avoir vu tous les Tarkovski je suis choqué qu’on puisse dire une telle chose de ce Stalker, mais à l’évidence beaucoup de personnes réagissent ainsi. Mais dans ce cas-là autant oublier le film, ou bien se dire « je le reverrai plus tard », plutôt que donner un tel avis… C’est bien dommage.
Si je puis vous donner un conseil dans l’espoir que vous voyez un autre Tarkovski, ne vous dirigez pas vers un « Le Miroir » ou « Le Sacrifice » qui sont dans un registre assez similaire.
Par contre, l’Enfance d’Ivan peut être très bénéfique : en plus d’être court ce premier Tarkovski est accessible.
Bonsoir,
je vous remercie pour votre conseil : je chercherai l’enfance d’Ivan. Merci également pour votre commentaire sur mon humble blog.
Je reconnais être passée à côté du film dans mon texte. Comme vous l’avez souligné, il s’agit d’un avis – et donc d’une réaction purement subjective. J’ai bien précisé dans ce billet que c’était un avis et non une critique… Le but n’était pas de choquer, ou de faire une analyse poussée du film puisque je n’en ai pas trouvé les clés, ce qui est très frustrant. J’aimerais d’ailleurs beaucoup trouver une analyse du film… Tant mieux si vous avez trouvé du sens à Stalker, et je me réjouis de savoir que vous en avez apprécié la forme. Le film est un chef d’œuvre et une référence pour beaucoup (j’en suis totalement consciente, je l’ai d’ailleurs écrit).
Il est également vrai que dans certains films (notamment les films chinois ou japonais) ont une approche sensorielle, que le cadre et la description dominent l’action … ce qui est le cas de Stalker. Comme il arrive très souvent qu’en tant qu’occidentaux, nous ne comprenons pas les symboles contenus dans une œuvre asiatique ou africaine, car nous n’avons pas les mêmes codes culturels. La plupart du temps, je comprends la démarche du réalisateur. Mais pas cette fois.
Enfin, je tiens à préciser qu’il s’agit d’un blog personnel, que je ne suis ni critique ni professeur de cinéma. Donc j’écris sur les films que j’ai vus, mes coups de cœur et je donne quelques rares coups de griffe, ma seule contrainte étant le temps. Enfin, je vous rejoins sur le fait qu’on ne peut pas écrire sur toutes ses déceptions cinéphiles… pas sur le fait qu’on ne devrait pas écrire du tout sur un film qu’on n’a pas aimé.
Je vous rassure : il m’arrive également de revoir le film qui me pose « problème » pour lui donner une seconde chance…
Histoire de ne pas faire mentir le dicton « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ».
Bien cordialement.
Claire
Fondamentalement « Stalker » est un film sur la foi, le pouvoir que peut exercer la croyance en un phénomène extraordinaire.
Ensuite, oui, c’est un film qui demande une certaine préparation, qui passe notamment par les premiers films de Tarkovski.
Merci pour ce commentaire. Effectivement il me manquait les clés du film.