Mon verre d’eau en tremblait d’impatience. Quelque chose d’énorme allait arriver…
Oui, Mesdames et Messieurs, Universal m’a invitée à retourner à Jurassic Park !
J’allais rajeunir de 20 ans et revoir sur grand écran un des films les plus marquants de mon enfance. Le film culte allait-il prendre une autre dimension avec la 3D et les années ? Réponse ci-dessous !
CRITIQUE :
Il y a 60 ans on découvrait l’ADN. Il y a tout juste 20 ans, Steven Spielberg adaptait le roman de Michael Crichton et nous parlait de l’ADN des dinosaures. Spielberg « ressuscitait » sous nos yeux ébahis ces monstres disparus. Aujourd’hui, deux décennies ont passé, et j’ai beau savoir que c’est de la fiction, j’y crois encore ! Je suis encore émue par les mêmes scènes que dans mon enfance.
La différence majeure est que je trouve à l’histoire une autre dimension. Jurassic Park comporte un certain sadisme et surtout beaucoup d’humour et d’ironie. Or, en 1993, je n’en avais rien vu, peut -être que j’étais obnubilée par l’action et les effets spéciaux révolutionnaires.
J’ai beaucoup ri de certains répliques. J’ai également vu l’ironie du personnage interprété par Jeff Goldblum ; c’est un peu l’antithèse de son personnage dans La Mouche. De plus ses répliques sont excellentes et pleines d’humour.
Le reste du casting est également très bien choisi : Sam Neill en scientifique bourru mais courageux, Laura Dern en femme forte, forment un couple parfait et crédible. Dans le rôle du milliardaire fantasque John Hammond, le grand Richard Attenborough (et son accent écossais). Enfin, Samuel L. Jackson et Wayne Knight sont de la partie.
Revenons-en au sadisme (attention spoilers). Oui, parfois Spielberg est cruel – il suffit de voir les Dents de la Mer ou Duel pour s’en convaincre. Jurassic Park comporte quelques éléments sadiques. Il faut voir l’avocat se faire boulotter par le T-Rex sur le sièges des WC (mais il l’avait bien cherché : il avait abandonné – par peur – les enfants dont il avait la charge). Quant à la fin du méchant Dennis Nedry… Mais même les innocents et les gentils ont leur part de douleur. Les enfants sont ainsi mis à rude épreuve : ils sont blessés, se prennent des chocs électriques et j’en passe !
La musique du film a été composée par John Williams. Et c’est du grand Williams, celui des meilleurs jours. Je vous mets au défi de ne pas être touché lorsque vous l’entendez.
Alors bien sûr, avec des yeux d’adulte, on pourra chercher la petite bête au milieu des grosses (des détails qui ont vieilli, des incohérences…), mais je n’en ai pas eu envie. J’étais trop prise par l’action. Et puis, 20 ans après, l’apparition des brachiosaures est toujours aussi magique et impressionnante, et elle le sera certainement dans 20, 30, 50 ou 100 ans.
Quant à la 3D, à part quelques moments où on l’apprécie beaucoup, elle est superflue, même si elle ajoute un peu de profondeur aux paysages.Comme vous avez pu le constater, je ne suis pas fan de la 3D. Les effets spéciaux, eux, assurent toujours autant. Mention spéciale au T-Rex !
En conclusion :
Jurassic Park sur grand écran, c’est toujours aussi magique. La 3D, à défaut d’apporter une nouvelle dimension au blockbuster, n’est pas désagréable. Je recommande à tous les nostalgiques de courir au cinéma ; et, bien entendu, conseille chaleureusement de prendre un ticket pour Jurassic Park à tous ceux qui n’ont pas eu la chance de voir le film sur grand écran.
- Date de reprise
1 mai 2013 – 3D
- Date de sortie
20 octobre 1993 (2h 2min)
- Réalisé par Steven Spielberg
- Avec Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern ...
Synopsis :
Ne pas réveiller le chat qui dort… C’est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le « clonage » de dinosaures. C’est à partir d’une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d’espèces de dinosaures. Il s’apprête maintenant avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thème du monde. Mais c’était sans compter la cupidité et la malveillance de l’informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l’île…
Bonus
La preuve que ce film est un chef d’oeuvre : Weird Al en a fait un clip parodique (avec des spoilers … ou pas.)
Un article sur Jurassic Park 4
Je pense en effet que j’irai voir ce film parce que j’étais trop jeune quand il est passé au cinéma.
Je l’ai vu des dizaines de fois et je dois dire que je n’ai pas été vraiment sensible à l’émotion, mais plutôt à l’humour. Pour mon frère et moi, JP, c’est avant tout le mec qui se fait croquer dans les toilettes… 😉
Oui, notre regard change avec le temps … 😉 Par ex, la relation entre les deux scientifiques m’avait échappée à l’époque, maintenant je le trouve très juste !