Hunger Games : l’engouement… Hunger Games : L’embrasement sort demain ! Le film, tiré du second tome de la trilogie de Suzanne Collins, cartonne déjà aux Etats-Unis *!
Le réalisateur Francis Lawrence a repris le flambeau en remplaçant Gary Ross, le réalisateur du premier volet.
Il nous livre un épisode de transition plus sombre et plus dur que le précédent… Ne zappez pas : la suite de cet avis arrive, juste après l’affiche et le synopsis du film !
Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark.
Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…
Avis à chaud
Commençons par une lapalissade , cet « embrasement » est un épisode de transition, et on sait d’avance en entrant dans la salle qu’on en ressortira frustrée de ne pas connaître la fin ( enfin si vous avez lu les romans de Suzanne, vous connaissez la fin… Vous savez, c’est la même frustration ressentie par une fin ouverte ou n’importe quel épilogue de série télé… )
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs : Cet épisode est beaucoup noir et violent, plus proche du roman. L’exposition est longue mais intéressante : elle prend bien le temps d’installer l’ambiance (dystopique), de rappeler les enjeux et d’en créer d’autres.
Visuellement, c’est réussi, entre jeux de cirques romain, effets spéciaux pas mal du tout et quelques scènes horrifiques ( brouillard tueur à la Stephen King, pluie de sang…) Les décors sont bien trouvés Le train sous la neige à la Transperceneige (ou Runaway train) sert de prison dorée au héros, puis on se retrouve dans une ambiance Koh Lanta… Quant aux costumes et maquillages, ils sont magnifiques et extravagants… La bande originale est du plus bel effet, avec du Coldplay ou du the Lumineers.
Côté casting, on reprend les survivants du premier numéro : l’héroïne, Katniss ( Jennifer Lawrence, un Oscar plus tard, a multiplié par 20 son cachet) ; le héros, Peeta (Josh Hutcherson). ; l’autre héros et concurrent de Peeta dans le coeur de Katniss, Gale – joué par Liam Hemsworth, le frère de Chris ; le President Snow, horrible personnage est interprété avec dédain par Donald Sutherland…On retrouve l’entertainer ultime incarné par un Stanley Tucci (méconnaissable avec sa perrruque mauve et ses faux cils)… Elizabeth Banks ( Effie Trinket) et Haymitch Abernathy (Woody Harrelson) sont également de retour, et en grande forme.
Les nouvelles recrues ne sont pas mal non plus : Sam Clafin a le physique de l’emploi, et il est très bon dans son rôle de Finnick Odair. Jena Malone, plus vue jusqu’ici dans des seconds rôles assez discrets est assez étonnante en Joanna (je n’ai pas vu Sucker Punch donc je ne peux juger de son côté rebelle et guerrier dans ce film ) ! Amanda Plummer ne fait hélas qu’une courte apparition( quoique son rôle s’avère capital.) Quant à Philip Seymour Hoffman, il est ambigu à souhait (mais il en fait que peu d’apparitions…)
Bien sûr, on a moins d’ambiguïté que dans Gladiateur ou Spartacus, on est peut-être moins extrême au niveau de la violence que dans Le Transperceneige ou Battle royale, mais le conflit de la lutte de classes, la critique politique sous jacente sont des concept sous jacents aussi intéressant dans ce Hunger Games, que dans bien des films de science fiction.La cible principale est le lectorat des romans de Suzanne Collins et les teenagers… D’accord, on a dû opérer des coupes dans le roman noir de Suzanne Collins, et adoucir certains passages : il s’agit d’une blockbuster hollywoodien ! Cependant je pense que les fans ne seront pas déçus.
La tension est bien présente dans Hunger Games : l’embrasement, et cet épisode reste fidèle à l’esprit désespéré du roman. Autre bon point : le film se paie le luxe de faire des références cinéphiles de qualité à Black Swan, Matrix, et même… Il était une fois en Amérique ! Le seul grand reproche : j’ai trouvé le film trop long et le rythme parfois étrange… Mais cela dépendra des goûts – les fans absolus ne seront certainement pas d’accord- et c’est le cas pour de nombreuses adaptations.
Francis Lawrence a donc réussi sa mission, et c’est plutôt une bonne nouvelle de savoir qu’il va rempiler pour le troisième volet (divisé en deux épisodes). Bref, dans son genre, Hunger Games : L’embrasement est un épisode de bonne facture, et j’ai hâte de voir la suite et fin de la saga !
* Meilleur démarrage pour un film en 2D et 4ème meilleur démarrage de tous les temps aux USA en remportant 161 millions de dollars au box-office américain ce premier week-end d’exploitation.Hunger Games – L’embrasement
- Date de sortie
27 novembre 2013 (2h26min)
- Réalisé par
- Avec
HUNGER GAMES
L’EMBRASEMENT
– LE 27 NOVEMBRE AU CINÉMA –
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Raaahhh j’ai vraiment hâte de le voir !