Après avoir avoir été le premier auteur de bandes dessinées à exposer au Musée du Louvre (pour « Les fantômes du Louvre » , ce qui lui a valu le titre de « nouveau Belphégor » par un journaliste du Figaro ! ), Enki Bilal s’empare du Musée des Arts et Métiers …
Ce musée est « un ensemble de rencontres par la mécanique autour de l’inventivité humaine, pensant que l’homme n’est jamais loin de l’animal qu’il a été ! » … D’où ce titre étrange de « MECANHUMANIMAL ».
L’affiche de l’exposition représente d’ailleurs un homme encastré dans une machine à tailler les engrenages coniques.
Cela donne le ton de cet événement artistique …
Dans cette présentation, les experts de Bilal jubileront devant des œuvres originales uniques qu’ils rêveraient certainement d’accrocher dans leur salon ! (D’ailleurs la boutique de l’expo est bien fournie.)
Les néophytes, comme moi, seront subjugués par l’univers étrange de Bilal et découvriront certains aspects souvent méconnus de l’homme.
Par exemple, j’ai appris que Bilal né en 1951, originaire de Belgrade, arrivé en France en 1960 , est un grand amoureux de la langue française. Il aime jouer avec les mots … Aussi, j’ai souri devant « l’orthographomètre de Pivot », le « moulineur de verbe d’alarme »ou le « capteur dactylographique sensoriel » !
De même, comment ne pas être médusé devant le « titilleur déverrouilleur de mémoire »? La Castafiore pourrait chanter son air célèbre avec encore plus de vigueur si elle avait connu le « miroir embellisseur au radium » !
Difficile également de rester insensible devant la panoplie géante de tourneur , de Superman ou de sapeur pompier qui serait du plus bel effet dans un appartement cosy !
J’ai découvert également que Bilal était un fervent admirateur de Méliès, d’où la présence d’une œuvre qui lui est consacrée …
J’ai donc beaucoup apprécié les extraits des trois films qu’il a réalisés, à savoir :
– « Bunker Palace » en 1989 , son premier long métrage avec Jean-Louis Trintignant, Carole Bouquet, Maria Schneider, Roger Dumas et Jean-Pierre Léaud.
– « Tykho Moon » en 1996 avec Julie Delpy, Richard Bohringer, Marie Laforêt et Michel Piccoli.
– « Immortel » avec Linda Hardy (ex Miss France 1992) et Charlotte Rampling…
J’en déduis, par le choix des actrices, que Bilal est très sensible à la beauté féminine, ce qui ressort dans la plupart de ses dessins, avec un petit faible cependant pour les cheveux bleus …
Dans son œuvre, les femmes sont idéalisées,souvent courageuses et très fortes, les hommes paraissent plus fragiles !
Qu’il soit rouge ou bleu ,le sang se montre souvent. Cet univers teinté de noirceur peut être angoissant …
Au final, cette exposition vraiment étonnante a éveillé ma curiosité.
Je la conseille aux amateurs de BD, aux cinéphiles et à tous les rêveurs fascinés par le monde de l’imaginaire .
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Ah voile une exposition qui devrait me plaire moi qui suit grand fan de Bilal.. Va falloir que je case ça dans mon planning ASAP! Merci pour l’info!
Alors il faut y courir car l’expo s’achève bientôt ! 🙂 Le musée et l’endroit en général est sympa.