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[Avis] À la poursuite de demain (Tomorrowland) de Brad Bird avec George Clooney

J’ai eu la chance de voir « À la poursuite de demain » en avant-première, avant même la projection presse américaine… Impossible n’est pas #DisneySocialClub. Vous pourrez partir « À la poursuite de demain » dès le 20 mai au cinéma.

En attendant, je vous donne cinq raisons de voir la dernière création des studios Disney.

Disney’s TOMORROWLAND
Casey (Britt Robertson)
Ph: Film Frame
©Disney 2015

5 Raisons de regarder « À la poursuite de demain » (Tomorrowland)

1/ Une esthétique réussie et une vision du futur

« Tomorrowland » est un peu steam punk.  Ce « pays du futur » est beaucoup inspiré par le Epscot Center et la section Utopia des parcs Disney. Les autres paysages ne sont pas en reste, le tout est bourré d’effets spéciaux pas mauvais du tout.
La ville futuriste possède des piscines flottantes, des trams, des fusées…  C’est un hommage aux inventeurs que furent Eiffel, Tesla, Edison – ils sont d’ailleurs cités dans le film. On en prend plein les yeux et c’est juste beau.

2/Un film anti sinistrose

Vous allez me demander si j’ai déjà vu un Disney déprimant ou malsain. La réponse est non –  bien sûr. On se doute qu’en allant voir « A la poursuite de demain », on va avoir de l’humour et des (bons) sentiments. Le scénario, cosigné par Brad Bird et Damon Lindelof (de Lost), renouvelle cependant un peu cette norme. Déjà, une partie de l’humour vient du fait que Disney se moque de sa propre image et de ses franchises… tout en les valorisant. Ainsi Bird dynamite littéralement la franchise « Star Wars » – en dire plus serait un sacrilège.  En même temps, après avoir vu le film, on a une furieuse envie de se procurer le pin’s magique et de faire un tour à Utopia.

Le film mène à sa façon un combat contre le pessimisme ambiant et met un coup de projecteur sur notre société anxiogène. Dans  » à la poursuite… » coexistent des personnages résolument optimistes ( les deux jeunes filles) et d’ autres plus aux pensées plus négatives comme le général Nix ( référence à Nixon ?) joué par Hugh Laurie ou celui de rêveur déçu, rabat joie George Clooney.
Dès le début, deux des personnages principaux se disputent sur comment raconter l’histoire… L’un souhaite en faire une jolie histoire, l’autre alerter sur un mystérieux compte à rebours signifiant la fin du monde. Le scénario est un peu pareil, entre réalisme et fantaisie optimiste.

3/ Il y a du rythme !

Le film marche notamment grâce au sens du rythme de Brad Bird. On avait déjà pu constater ce sens du timing dans le passé, notamment dans « les Indestructibles » ou dans ‘Mission : Impossible – Protocole fantôme ».

De nombreux temps forts ponctuent le film. Citons une visite à la tour Eiffel pas comme les autres. Un détour par une boutique d’objets de science fiction. On voit aussi des combats assez étourdissants,  des balades en jetpack, des décollages de fusées…  Sans compter de nombreuses explosions. Bref, on ne s’ennuie pas !

4/ Une histoire moins superficielle qu’il n’y parait.

« Tomorrowland » n’est ni « 2001, Odyssée de l’espace » ni « Interstellar », mais le film pose tout de même quelques questions…
Est-ce que notre représentation du monde peut le changer ?
Si vous pouviez changer le futur, que feriez-vous ?
Et puis il y a une question qui nous turlupine depuis Asimov :
un robot peut-il avoir des sentiments et plus largement du libre arbitre, des rêves ?
Que penser d’une relation entre un humain et un androïde ?
« Blade Runner  » n’est pas loin.
Alors oui, il y a certainement des incohérences, ou des choses qui peuvent sembler un peu étranges comme la relation Athena/Frank. Je crois que ces points un peu obscurs me permettront de le revoir avec un intérêt certain, d’autant plus que je connais l’histoire…

En plus, le film se moque gentiment de la tendance actuelle de notre société anxiogène à tout dramatiser.
Le père de Casey est fataliste, raisonnable et un brin « peureux ». Frank a baissé les bras, abandonné ses rêves et vit désormais retiré du monde. Casey va en cours où on ne parle que de catastrophes. Personne ne répond à sa question récurrente :  »Comment arranger ça ?  »…
Et si, comme elle, les adultes s’engageaient ? Et si on pouvait améliorer, voire changer le monde ? Voilà la principale problématique du film.

5/Un bon casting
Clooney est comme d’habitude excellent quand il se moque de lui même, et j’aime beaucoup son côté bougon dans le film… J’ai eu un peu de mal avec ses scènes plus émotionnelles.

L’interprète de Casey devait arriver à tenir tête à Clooney. Mission accomplie avec Britt Robertson. C’est l’opposé d’une princesse Disney. Mlle Robertson est dans le film une adolescente un peu garçon manqué, la girl next door.
Bon choix également pour Athena : la fillette (Raffey Cassidy) possède un côté irréel avec ses yeux bleus. En plus d’être très jolie, je l’ai trouvé très expressive. Idem pour le petit acteur qui joue Frank enfant, on dirait vraiment voir George Clooney enfant !
Enfin Hugh Laurie est très bon… C’est sa deuxième incursion dans l’univers Disney après le (mauvais à mon humble avis) film « Les 101 Dalmatiens ». Et c’est toujours un plaisir de voir la très drôle Kathryn Hahn.

Au final

Brad Bird réussit à faire du Disney tout en prenant du recul. Un film généreux qui donne le moral et l’envie de bien faire, voire de changer en bien le futur.
La fin très lyrique devrait faire verser une petite larme aux plus sensibles, et réchauffer le coeur des autres – ou alors il faut être très grincheux pour ne pas l’apprécier.
Véritable hommage aux rêveurs, le réalisateur Brad Bird nous propose un voyage aux confins de l’utopie sans fausse naïveté… Jules Verne n’aurait pas renié cette aventure.
Je recommande donc ce film pour les rêveurs de 7 à 77 ans (et au-delà !)

*

A LA POURSUITE DE DEMAIN

©Disney 2015

« A LA POURSUITE DE DEMAIN raconte comment un inventeur désabusé (George Clooney) et une adolescente au caractère bien trempé (Britt Robertson) doivent faire équipe malgré eux lors d’une quête périlleuse pour rejoindre un monde parallèle tenu secret où rien n’est impossible. » (in CP)

Réalisé par Brad Bird,

Produit par Damon Lindelof, Brad Bird, Jeffrey Chernov

Avec George Clooney, Hugh Laurie, Britt Robertson, Raffey Cassidy

Au cinéma le 20 mai 2015

 

– Sur Facebook : www.facebook.com/WaltDisneyStudiosFR

– Sur Twitter : www.twitter.com/DisneyFR

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