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[Avis] JE SUIS MORT MAIS J’AI DES AMIS avec Bouli Lanners et Serge Riaboukine

La comédie belge et rock’n’roll de l’été débarque au cinéma le 22 juillet 2015 !

Au menu : amitié, musique et deuil… je suis mort mais...
SYNOPSIS:
A la veille de leur départ pour leur première tournée en Californie, trois amis rockers se retrouvent confrontés au décès absurde de Jipé, le leader de leur groupe. Parce que l’amitié est plus forte que tout, ils décident de mener à bien cette tournée tant espérée. Leur voyage prendra une direction pour le moins déroutante à l’apparition de l’amant de leur meilleur ami disparu… un pilote de l’armée de l’air moustachu !

AVIS

Les frères Malandrin nous entraînent dans leur folle et tendre belgitude, en nous baladant en moto et en train, dans cette histoire de rockers paumés après la mort d’un ami.

Yvan ( attendrissant Bouli Lanners ) et Wim (déroutant Wim Willaert ) semblent avoir franchi le cap du demi- siècle mais ils paraissent à peine sortis de l’adolescence dans leur tête .

Fortement chevelus et généreusement barbus, les deux potes accompagnés, pour une partie du voyage par Pierre ( Serge Riaboukine ) et le plus jeune de la bande, Nicolas ( Eddy Leduc ) font penser à de grands gamins têtus et fugueurs. Et ils ajoutent à leur bataillon fantasque, Dany, un vrai militaire ( au physique de Fred Mercury ), qui a été l’amant de leur ami.
Lyes Salem est parfait dans ce rôle de beau gosse au cœur tendre…Il semble un peu plus sérieux que les autres au départ de l’aventure mais au contact des joyeux lurons , il se détend et se laisse aller dans cette aventure rocambolesque !
Les situations sont loufoques.Le ton est décalé. On sent que les fères Malandrin ont été inspirés par les frères Coen. On y voit de gros clins d’oeil à « the Big Lebowski »,par exemple.
Les allergiques au vomi ne supporteront pas certaines scènes où les réalisateurs insistent lourdement sur ce phénomène gastro intestinal.
La bière coule évidemment à flots- comme si les frères cinéastes s’amusaient à amplifier les clichés sur les histoires belges …
L’humour de cette fiction est parfois un peu lourdingue ( comme dit plus haut, émétophobes s’abstenir).
La musique rock est bien sûr omniprésente ( le son est un peu trop fort par rapport aux voix ).
La BO, qui est un des atouts du film, devrait ravir les connaisseurs car elle raconte 30 ans de passion pour le rock !
Jipé , le chanteur du groupe décédé est interprété par Jacky Lambert qui a eu plusieurs groupes dans sa vie , dont Périphérique Est, un groupe de punk garage.Il a inspiré les personnages du film.

Le plus insolite est l’intrusion de nos trois belges dans la communauté Matimekush où ils sont recueillis par des Innus. Mais n’en disons pas plus afin de cultiver le mystère…

Ces moments-là nous sont livrés avec un décor naturel magnifique.

Le talent des acteurs apporte beaucoup dans la réussite de ce road-trip insensé.

On ne s’ennuie donc pas dans ce film plaisant sur l’amitié entre individus qui ne se voient pas vieillir.

Il y a cependant quelques baisses de rythme. Ce n’est pas une comédie hilarante mais on rit quand même et on sourit beaucoup grâce à cette réalisation acidulée. Une chose est sûre : vous n’allez pas mourir d’ennui en regardant « Je suis mort mais j’ai des amis ».

Bande annonce

 Vidéo de la rencontre – en plein orage- avec l’équipe du film (désolée pour la mauvaise qualité) au Festival du film de Cabourg.

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