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[Avis] KIZUMONOGATARI Partie 1 – Sang d’acier

Troisième opus de la saga Monogatari signée NisiOisin , Kizumonogatari  est décliné en trois films d’animation.
 Nous avons pu assister, le 29 janvier, à la projection exceptionnelle, au Grand Rex , du premier film de la trilogie. Les deux autres sont en préparation.
Un événement très attendu depuis plusieurs années par les amateurs de mangas et  proposé dans le cadre du festival Paris Loves Anime.
kizumono
Synopsis :
L’histoire de KIZUMONOGATARI raconte les événements qui ont mené Araragi à s’opposer à ce vampire ( sa première rencontre avec Shinobu ) et la manière dont il en devient un. 
 Avis :
Koyomi Araragi est un lycéen de terminale, solitaire, qui semble plutôt introverti.
Il est abordé par une camarade de classe, très spontanée, qui est intriguée par son comportement.
Le jeune homme est troublé par les dessous de la jeune fille qui sont dévoilés suite à une rafale de vent.
(Les rires fusent à ce moment-là  dans la salle. Allons-nous assister à une comédie ? )
Puis, la demoiselle lui parle du danger de sortir seul, le soir car une magnifique femme vampire rôde …
 C’est alors que la porte de l’épouvante s’ouvre ...
C’est le début de cette histoire voguant entre l’hyper-réalisme et le surnaturel.
J’avoue ne pas être une spécialiste des mangas.
Ce qui m’a frappé, en premier, dans ce film d’animation  c’est la beauté et l’exigence du graphisme.
Les designers Akio Watanabe et Hideyuki Morioka ont réalisé un travail remarquable.
La précision des décors, comme la représentation d’escalators , de lieux souterrains est extraordinaire.
Ce qui permet au spectateur de pénétrer rapidement dans un  monde  étrange, loin de la foule.
Les souterrains vides et immenses créent une atmosphère glaciale.
 A part quelques fleurs de cerisiers au début du film, le monde végétal est presque inexistant dans cette fiction. Hormis des arbres dénudés recouverts de corbeaux,  ce qui crée une ambiance troublante, d’une esthétique très réussie …
On pourrait décerner le prix de la perspective à ce film car les dessins excellent dans ce domaine/
La représentation de la vampire n’a rien à voir avec celle d’un Dracula. Là,  Shinobu ou « Kiss Shot » ne porte pas de cape noire.
Elle  s’apparente davantage à un mannequin à la longue chevelure blonde et à la poitrine généreuse et a, au début de l’aventure, un point commun avec la Vénus de Milo …
D’où le trouble de Koyomi Araragi partagé entre la peur et l’attirance pour cette créature irréelle qui lui demande de l’aide.
Spoiler oblige, je n’en dirais pas plus …
J’ai particulièrement apprécié la musique très variée signée Satoru Kurosaki.
Ne connaissant pas le japonais , je n’ai aucune opinion concernant le traduction.
Mais les sous-titres m’ont semblé de bonne facture et très bien écrits. Il est en effet rare de voir l’usage du subjonctif dans des sous- titres !
 Cela démontre, entre autres, tout le soin qui a été apporté à la réalisation de ce film.
 Une première partie où le rouge, le noir et le blanc prédominent.
 Un beau film accessible, même aux non-initiés, déconseillé aux enfants très jeunes, en raison des scènes de violence.
Michèle
kizumonogatari

KIZUMONOGATARI

Partie 1 – Sang d’acier
de Tatsuya Oishi
Studios SHAFT

Réalisateur en chef : Akiyuki Simbo

Réalisation : Tatsuya Oishi

Character design : Akio Watanabe, Hideyuki Morioka

Créateur original : NisiOisin

Musique : Satoru Kôsaki

Animation : SHAFT

Durée : 63 minutes

Illustrations ©Kodansha/Nisioisin/ANIPLEX/SHAFT/Kizumonogatari Commitee Production​

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