Deauville, ce sont les planches les plus célèbres du monde (chabadabada), des films et des stars venus d’Amérique, des cérémonies, des photocalls…
Cependant, le festival du cinéma Deauville, pour moi, c’est surtout une longue liste de tentations de cinéma, de bonnes ou mauvaises surprises cinématographiques,… et de discussions autour de ces films dans les files d’attente !
Pour diverses raisons, je n’ai « fait » le festival qu’en pointillés cette année. Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera sans doute la dernière. Mes festivals du film américain, ce sont souvent de long week-ends de cinéma, 2 à 3 films par jour, au gré des envies, du planning et de la place disponibles. Des doses homéopathiques pour certains festivaliers, mais ce rythme me convient : je préfère la course de fond au sprint. Le but n’est pas d’ingurgiter des films à la chaîne, mais bien de garder l’esprit ouvert et alerte, ainsi qu’un emploi du temps souple. Qui va piano va sano. Et ainsi, aucun risque de se lasser ou de d’être dégoûté de passer ses journées dans les salles obscures alors qu’il fait un soleil radieux.
Les films vus
Cette année, je dois dire que je n’ai pas eu de mauvaises surprises.
Les films que j’ai vus m’ont globalement plu, aucune purge à l’horizon. La sélection du festival était hétéroclite.
Il y a eu celui qui sortait du lot, tant pour son sujet que pour sa réalisation : « Captain Fantastic« , doublement récompensé. On en reparle très bientôt , car le film sort le 12 octobre prochain.
Il y avait le discret, « simple » et attachant : « Brooklyn village« , le grand prix de cette année, en salles dès le 21 septembre !
Celui qui m’a fait sourire ( jaune) : « Le Teckel« , doublement récompensé. La sortie en salle de ce film qui a du chien est prévue le 19 octobre.
Celui qui m’a donné l’impression de recevoir un coup de poing en pleine figure : « Goat », sur le bizautage dans les campus US.
Celui qui m’a fait traversé un désert hostile et fait découvrir le métier d’agents des frontières : »Transpecos« .
Celui qui fait réfléchir sur notre place dans la société : « Complete Unknown ».
Celui qui nous donne une leçon d’histoire : « Free State of Jones« (que j’avais vu avant de venir au Festival).
Celui qui n’apporte rien de neuf mais qui a du charme : « Ainsi va la vie » ( vu également avant le Festival).
Enfin, il y a eu celui qui fait rêver, qui stimule l’imaginaire, la séance spéciale enfants, « Kubo et l’armure magique« .
Cette année, j’ai eu la chance d’assister à la cérémonie de clôture et j’ai pu constater que les films qui m’avaient le plus touché étaient ceux au palmarès à l’exception de « The fits » que je n’ai pu voir.
Autre petit bonheur deauvillais : l’interview en petit nombre du réalisateur de « Kubo », Travis Knight… Je vous reparlerai sur le blog !
So long , Deauville, see you in 2017 !