Attila Till, avec « Roues libres », a remporté quatre prix lors du dernier Arras Film Festival. Un vrai plébiscite ! Que penser de cet objet filmique non identifié nous venant de Hongrie ?
Rupaszov, ancien pompier, est en fauteuil roulant depuis trois ans, suite à un accident de travail. Le cynisme et l’alcool l’aident de moins en moins à supporter son état. Zolika, tout juste 20 ans et passionné de bande dessinée, vit en fauteuil depuis toujours. Leur rencontre improbable redonnera à chacun goût à la vie.
Surtout quand Rupaszov, se mettant au service du chef de la mafia locale, décide d’utiliser leur handicap comme couverture…
AVIS : (en) Roues Libres
Roues Libres raconte en premier lieu l’histoire d’amitié entre deux hommes en fauteuil roulant : Janos Rupaszov et Zoli. Le premier est un ancien pompier en fauteuil roulant depuis un accident de travail. Colérique, alcoolique, le quadragénaire ne pense qu’à retrouver l’usage de ses jambes et à trouver de l’argent pour financer son opération.
Le second, le jeune Zoli, lui, doit être opéré pour survivre, mais il n’a pas envie de passer sur le billard. Et puis il y a Barba, lui aussi atteint de handicap.
Mais Rupaszov, se met au service de la mafia et entraîne ses camarades dans une dangereuse aventure, avec un plan bancal pour se faire de l’argent. Ce plan se déroulera – t-il comme sur des roulettes, en roue libre ? Pas vraiment, non !
Parallèlement aux faits, Zoli raconte leurs méfaits sous la forme d’une BD.
Cette tragi-comédie originale traite du handicap, mais aussi de la vie en général. Le ton et la structure devraient vous surprendre. Il y a un twist à la fin de l’histoire… je ne veux pas en parler pour ne pas gâcher l’effet de surprise.
Roues Libres
Titre original : « Tiszta szívvel »
Titre anglais « Kills on Wheels »
- Hongrie – 2016 – 1h42
- Avec Szabolcs Thuróczy, Zoltán Fenyvesi, Ádám Fekete
- Sortie le 15 février 2017
- Arras Film Festival 2016 – Prix de la Critique, Prix du Public, Prix Regards Jeunes, Coup de Cœur du Jury
- Festival de Karlovy Vary 2016
Je n’irai certainement pas le voir mais la bande annonce laisse effectivement présager une sorte « d’OVNI » cinématographique.