Hier La Princesse des Glaces était projeté Hors Compétition (Séance Spéciale Enfants) – au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2018. C’est donc le moment de publier l’avis sur ce film d’animation nous venant de Russie, avant sa sortie en salles le 14 février.
Synopsis de La Princesse des Glaces
Après avoir vaincu de manière héroïque la Reine et le Roi des Neiges, Gerda, la Princesse des Glaces, n’est toujours pas en paix avec elle-même. Elle rêve de revoir ses parents, enlevés autrefois par le Vent du Nord et de vivre de nouveau en famille, accompagnée de son frère Kai.
C’est ainsi que Gerda et ses amis embarquent dans un voyage exaltant, plein de rebondissements afin de retrouver ses parents, faisant face à de nouveaux challenges qui ne vont pas lui rendre la vie facile. Gerda, en compagnie de Rollan, qu’elle vient à peine de rencontrer et à qui elle va donner toute sa confiance, va découvrir un ancien objet magique appartenant aux Trolls : la pierre aux souhaits. Dès lors, la légende liée à cette pierre de feu et de glace va chambouler sa vie et rien ne va se passer comme elle l’avait prévu…
Gerda, réussira-t-elle à dompter les puissances magiques et maléfiques de cette pierre et à retrouver ses parents ?
Avis sur le film d’animation La Princesse des Glaces
Clairement je ne suis pas dans la cible, ce sont les enfants à partir de 5/6 ans, jusqu’à peut-être 10 ans, qui vont aimer… Certains petits jubilaient même sur leur siège lors du dénouement. C’est dire leur engouement.
Je me suis sentie comme Kai dans le conte d’Andersen qui a un morceau de miroir dans le cœur et un éclat dans l’œil, et dont la vision du monde est déformée… Mon point de vue sur le film est influencé par mon âge et mon esprit « critique » d’adulte habituée à voir des films d’animation époustouflants aux scénarii ambitieux, souvent à plusieurs lectures.
« La Princesse des glaces » est fait pour les enfants, et reste très premier degré. Son objectif est de distraire les enfants et il me semble que cet objectif a été atteint.
Le conte original est par ailleurs bien loin gardant principalement les personnages de Kai,de Gerda et de la méchante Reine des neiges – mais la Reine des neiges de Disney aussi était très éloigné. En fait il s’agit du 3e volet racontant les aventures de Gerda et Kai, les deux premiers « The Snow Queen – La Reine des Neiges » et « The Snow Queen 2 – La Reine des Neiges : le miroir sacré » étant sortis en vidéo.
Le scénario de ce troisième opus est un mélange de plein d’influences ; il y a des pirates, un passage à la « Indiana Jones », des combats avec un monstre de feu, des Trolls… et pas mal de péripéties, sur une musique variée, alliant du reggae à la pop anglo-saxonne. La chanson du générique de fin , qui est reprise dans la bande annonce, est interprétée en français par la chanteuse -compositrice Eve Ottino et s’intitule“Le Feu et la Glace » : ce sont les deux éléments que l’on voit le plus dans le film.
L’animation est fluide, on s’habitue vite au graphisme des personnages.
Les Trolls sont une belle invention, une chimère entre les Lapins Crétins et des Moomins. Leur épaisse tête de tortue est couverte d’une belle fourrure d’ours. Luta la belette des neiges est trop mignonne… Enfin, les humains Kai, Gerda et Rolland, ressemblent eux plutôt aux personnages de Ballerina.
Je ne suis donc pas totalement restée de marbre, pardon, de glace, pendant le visionnage – certains passages m’ont fait sourire ou rire, et les rebondissements (spoiler : il y a même une trahison !) ont maintenu mon attention.
je n’ai pas vu les films d’animation de la même série, mais je crois qu’on peut tout à fait suivre « La Princesses des Glaces » sans avoir vu « The Snow Queen » 1 et 2.
L’histoire de ce troisième volet est indépendante narrativement parlant, et centrée sur la fille, Gerda ; en cela le film rejoint les films de princesses Disney combatives.
A ce sujet, il faut noter que « La Princesse des Glaces » a reçu la collaboration de Robert Lence pour son scénario.
Robert Lence a travaillé pour Walt Disney Animation Studio pendant plus de 18 ans, mais aussi pour Pixar et DreamWorks.
Au final, « La Princesse des Glaces » a un style différent des studios d’animation américains – et certainement un budget moindre !
Si pendant les vacances d’hiver, vos enfants vous demandent un « dessin animé », et que votre cinéma le diffuse, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
La Princesse des glaces
Snezhnaya Koroleva 3. Ogon I Led
Le film-annonce en version française :