LES CONTES MERVEILLEUX PAR RAY HARRYHAUSEN

Ce 28 novembre 2018, au cinéma, on pourra découvrir LES CONTES MERVEILLEUX (1946-1953) grâce à Carlotta Films et à la Fondation Ray & Diana Harryhausen. Ces cinq courts métrages de Ray Harryhausen en stop motion sont inédits en France (ils ont été projetés il y a quelques semaines aux festivaliers des Utopiales).

Avis sur LES CONTES MERVEILLEUX PAR RAY HARRYHAUSEN

Il s’agit d’une adaptation de contes célèbres comme Le Petit Chaperon rouge, Hansel et Gretel, Raiponce.
Aux contes des frères Grimm, s’ajoute la légende du Roi Midas, et Le Lièvre et la Tortue, fable d’Ésope qui a ensuite inspiré Jean de La Fontaine…

Les histoires sont plus ou moins édulcorées, plus ou moins fidèles à l’histoire originale…
Sachez que le vampire Nosferatu est de la partie !
L’ensemble est charmant, parfois un peu naïf, ce qui pour des contes de fées est tout à fait indiqué pour les jeunes spectateurs à partir de 4 ou 5 ans… D’autant que la durée de chaque conte est relativement courte. Les plus petits devraient donc bien suivre chaque histoire.

Ray Harryhausen, spécialiste des effets spéciaux, donne littéralement vie à ses poupées grâce à l’animation en volume, la stop motion, nommée dans le générique » animation tridimensionnelle ».
Les expressions du visages, les mouvements des marionnettes, les décors détaillés et de toute beauté. Tout est ravissant et adapté aux jeunes enfants.
Les adultes ne pourront qu’admirer le travail de titan caché derrière l’animation, ils devraient également sourire devant les expressions des héros et passer un bon moment, les contes étant agrémenté de jolies voix off et de belles musiques…
Rappelons que ces histoires ont été mises en images entre 1946 et 1953 par Harryhausen.
Seul Le Lièvre et la Tortue fut commencé en 1952 et achevé par Mark Caballero et Seamous Walsh en 2002- on ne voit d’ailleurs pas la différence entre les deux périodes, gage de qualité s’il en est.

Bref, ces courts métrages, inspirés par les contes de fées et réalisés par Ray Harryhausen sont des petits bonbons à savourer, que l’on soit petit ou grand.

Le Petit Chaperon rouge vu par Ray Harryhausen (copyright Carlotta Films)

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