Le nouveau Van Groeningen s’inspire d’une histoire vraie…
My beautiful boy raconte le combat d’un père qui essaie d’aider son fis toxicomane et alcoolique.
My beautiful boy est-il aussi émouvant que le terrible Alabama Monroe ?
Michèle nous livre son avis. Repéré au TIFF, le film avec Steve Carell et Timothée Chalamet, entre autres, sort en salles en France le 6 février prochain.
My beautiful boy – Synopsis et présentation :
Pour David Sheff, la vie de son fils, Nicolas, un jeune homme brillant, sportif, à l’esprit vif et cultivé, était déjà toute tracée : à ses 18 ans, Nic était promis à une prestigieuse carrière universitaire. Mais le monde de David s’effondre lorsqu’il réalise que Nic a commencé à toucher à la drogue en secret dès ses 12 ans. De consommateur occasionnel, Nic est devenu accro à la méthamphétamine et plus rien ne semble possible pour le sortir de sa dépendance. Réalisant que son fils et devenu avec le temps un parfait étranger, David décide de tout faire pour le sauver. Se confrontant à ses propres limites mais aussi celles de sa famille. Tiré du best-seller éponyme du journaliste David Sheff et du propre récit de son fils Nic, MY BEAUTIFUL BOY dresse un portrait unique de la manière dont l’addiction peut détruire et bouleverser les vies des utilisateurs mais aussi de leurs proches… Et comment ces familles peuvent trouver la force et le courage pour se reconstruire. Informations via Metropolitan Filmexport. |
My beautiful boy – Avis : Mon fils, ma bataille !
Une belle maison, une belle voiture , un beau cadre de vie , « l’American dream » dans toute sa splendeur …Monsieur et madame Cheffe élèvent trois beaux enfants, dont deux adorables chérubins blonds et un charmant ado au physique romantique, visage fin et cheveux bouclés indisciplinés .
David Sheff (Steve Carell) occupe un emploi intéressant, il est journaliste et sa femme est artiste peintre.
Tout semble l’image de la réussite dans ce tableau. Pourtant, rien ne va plus dans cette famille victime des addictions du fils aîné Nic ( Timothée Chalamet).
Car comme le précisait Timothée Chalamet , lors de l’avant -première organisée par le Club 300 Allociné, « My beautiful boy » n’est pas un film sur la drogue mais sur la souffrance subie par l’entourage du toxicomane .
Ce qui est terrible dans cette fiction, fondée sur une histoire vraie, c’est l’absence d’explications concernant la toxicomanie de Nic , brillant universitaire.
Nic dit simplement qu’il aime ça.
Apparemment, Nic ne manque pas d’amour. Ses parents sont divorcés. Il est confié à son père et retrouve sa mère pour les vacances.
Et son père lui répète sans cesse qu’il l’aime « plus que tout ».
Mais la vie de Nic se résume surtout à « toujours plus » de drogues avec des périodes d’abstinence et des rechutes, malgré de nombreuses et coûteuses cures de désintoxication.
Pour incarner l’impuissance d’un père meurtri face à la maladie de son fils, Steve Carell est parfait.
Il crève l’écran de même que Timothée Chalamet dont la présence est lumineuse malgré le côté obscur de son rôle.
Certaines scènes d’incompréhension entre le père et le fils sont très bien vues, de même, les scènes de tendresse entre Nic et David sont bouleversantes.
« My beautiful boy » n’est pas un film léger. Il est souvent déroutant et cruel.
Les plans sont soignés, la photographie magnifique.
La musique est très présente et très puissante – un peu trop forte à mon avis.
C’est un film très réaliste et même s’il se termine sur une note d’espoir, une phrase à la fin du générique nous rappelle que la drogue est la première cause de décès chez les Américains de moins de 50 ans. Glaçant.
MY BEAUTIFUL BOY
UN FILM RÉALISÉ PAR FELIX VAN GROENINGEN (Alabama Monroe, Belgica) AVEC STEVE CARELL, TIMOTHÉE CHALAMET, MAURA TIERNEY , ET AMY RYAN |
– AU CINÉMA LE 6 FÉVRIER 2019 – |
DÉCOUVREZ LA BANDE-ANNONCE : |
Merci au Club 300 Allociné !