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[Avis] Cigognes et compagnie

Les studios Warner, après La grande aventure Lego, nous livrent un second film d’animation nommé « Cigognes et compagnie ». Une relecture du mythe de la cigogne livreuse de bébés ! Assez tardé, je ne vais pas attendre 9 mois pour vous livrer mon avis, d’autant plus que le film sort le 12 octobre.

Synopsis de Cigognes et Compagnie :

Pendant longtemps, les cigognes livraient les bébés. Désormais, elles acheminent des colis pour le géant de livraison par Internet – Cornerstore.com. Junior, coursier star de l’entreprise, s’apprête à être promu. Mais la Machine à Fabriquer les Bébés est accidentellement activée sous sa garde… et produit une adorable petite fille, en totale infraction avec la loi ! Avec l’aide de son amie Tulip, seul être humain sur le Mont Cigogne, Junior se précipite pour effectuer sa toute première livraison de bébé. Le temps presse car son patron ne tardera pas à apprendre la nouvelle… Junior pourra-t-il redonner aux cigognes la vraie mission qui est la leur ?

(in DP)

AVIS : CIGOGNES ET CIE – Vol au-dessous d’un nid de cigognes !

Cigognes et Compagnie (Storks)
Tulip et Junior vont livrer des bébés dans Cigognes et Compagnie (c) Warner Bros

– Dis, comment on fait les bébés ?  

Ce nouveau film d’animation des studios Warner détourne cette question enfantine incontournable en répondant d’une façon pour le moins originale. Les cigognes avaient une usine à bébés et les livraient aux parents… Mais elles ont dû arrêter…

Non, ne partez pas :  ce n’est pas un remake animé du film de science-fiction « Les Fils de L’homme » d’Alfonso Cuaron ! « Cigognes et cie » a pour but de nous faire rire, de nous divertir, pas de faire réfléchir sur la parentalité ou l’infertilité….

Ce film d’animation contient en effet un paquet d’humour, d’optimisme (et de tendresse).
Les gags pleuvent et l’action fait un peu penser au style farfelu des cartoons de Tex Avery, mais avec une esthétique moderne. D’ailleurs encore une fois, rien à redire sur l’animation : tout est fluide, et les textures des plumes, poils, cheveux, l’eau, la neige sont vraiment bien représentées.

De nos jours, les cigognes livrent des colis et ont arrêté la livraison de bébés pour des raisons de rentabilité !  Or, le hasard fait que Tulip, seul être humain du mont Cigogne, et la cigogne mâle Junior vont devoir braver l’interdit et livrer un bébé …

D’une point de vue adulte, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. 

D’ailleurs, il y a juste une aile de volatile cassée !
Cependant les enfants s’amuseront bien et le film vous changera les idées. Et puis, la critique sous-jacente du capitalisme est savoureuse.

« Cigognes & Cie », c’est avant tout des personnages mignons ou rigolos.
Mention spéciale aux pingouins et aux loups  qui m’ont particulièrement fait rire ou sourire. Le bébé est très mignon. Un bon point également pour le patron mégalo et tyrannique de Junior Hunter, pardon monsieur le »BOSSSSSSS »!

Pour donner de la voix à ces personnages, les comédiens Bérengère Krief, Issa Doumbia et Florent Peyre ont été choisis pour la version française. C’est Andy Samberg, Kelsey Grammer et Jennifer Aniston qui ont prêté leur voix à la version anglo-saxonne.

Il n’y a pas vraiment d’innovations visuelles ou scénaristiques –  et certaines blagues sont un peu trop longues et insistantes pour moi ! Je pense que le film est vraiment à destination des tout-petits, nous ne sommes pas dans un dessin animé hyper-référencé même si certains verront certainement des allusions à d’autres films.
On recommande le film à partir de 5 ans, mais des enfants de 3 ans dans la salle ont eu l’air d’apprécier, et en tout cas, n’ont pas montré de signe de lassitude !

La relation qui se noue entre Junior la cigogne et Tulip, la jeune fille donne peut-être lieu à des débats, l’animal se définissant à un moment comme un homme, avec une réplique du style : « On n’est pas un couple, on est un homme et une femme qui essaient d’endormir un bébé ! » En même temps, tout est fantaisiste et déjanté dans l’univers de « Cigogne et cie », et on n’est pas dans « Howard the duck », « Ted » ou « Roger Rabbit ».
 « Cigognes et cie » donne de l’importance aux sentiments, ce n’est pas qu’une compilation de scènes d’action et de gags.
Tulip est orpheline, et recherche sa famille, suite à un défaut de livraison, ou plutôt parce que la cigogne en charge de sa livraison a pété un plomb, s’attachant trop à la petite ! Et oui, dans ce film, même les cigognes mâles peuvent avoir un désir de paternité. Même les prédateurs peuvent se laisser émouvoir par un bout de chou.
Il n’y a guère que la scène finale qui nous ramène d’une certaine façon à la réalité : on y voit toutes sortes de familles, homo ou hétéro, recevant un enfant des cigognes, dans le monde entier, et la joie sur leurs visages. Petit aparté  linguistique : en anglais, pour désigner sa progéniture, on parle de « bundle of joy« , littéralement  » paquet de joie » et cette séquence illustre parfaitement l’expression. J’ai vu le film en version française, mais j’imagine que la version originale a recours à cette expression.
Pour en revenir à nos moutons, pardon, nos cigognes, cette fin est un choix délibéré de montrer la famille dans toute sa diversité. Un choix plus assumé que dans « le Monde de Dory« , ce que ne manqueront pas de remarquer les spectateurs adultes.

Cigognes & Cie est une bonne option si vous cherchez un divertissement à voir en famille. Idéal pour ces vacances de la Toussaint.
**

Fiche du film CIGOGNES ET COMPAGNIE

Titre original : Storks

Date de sortie : 12 octobre 2016

(1h 29min)
De Nicholas Stoller, Doug Sweetland
Avec Florent Peyre, Bérengère Krief, Issa Doumbia …

à partir de 5 ou 6 ans

Une photo publiée par Claire (@ecransclaire) le

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