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[Avis] Sur la planche de Leila Kilani

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Synopsis:

Tanger aujourd’hui, quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Elles sont ouvrières réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger. « On est là » disent-elles. De l’aube à la nuit, la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Ainsi va la course folle de Badia,Imane,Asma et Nawal.

Le film sort le 1er février sur les écrans français, et sera projeté en avant-première le mardi 31 janvier à Saint-Denis (soirée sur invitation). En effet, le film fait partie de la sélection des journées dyonisiennes  »Est-ce ainsi ? …Révolutions » du cinéma L’Ecran (site officiel du festival )

Avis :
Rage et désespoir : deux mots qui résument les sentiments de Badia, l’héroïne principale.
Badia, prête à tout pour s’en sortir, qui répète jusqu’à la folie les mêmes mots et les mêmes gestes. Badia qui se laisse tenter par un casse de  »smartphones ».
Voilà un film courageux, désespéré et édifiant qui montre un Maroc bien différent de celui des cartes postales.
Badia fait partie de la classe ouvrière, des décortiqueuses de crevettes, elle espère devenir  »une textile », mais, finalement, la misère est la même sous le soleil de Tanger…

Je n’ai pas aimé certains plans que j’ai trouvé trop longs, notamment vers la fin. Étaient – ils volontairement appuyés ? Par contre, le début (qui nous montre l’issue de l’histoire) est plus dynamique.
Ce bémol sur la forme mis à part, le film décrit extrêmement bien la vie de ces jeunes femmes qui sont exploitées par tous, et se battent pour survivre.

L’avis de Sabrina, plus inspirée que moi par le film.

1 Comment

  1. Ping :Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient « Les écrans de Claire

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