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[Compte-rendu] Festival Lumière 2017  (jour 3)

Voici mon second compte-rendu du Festival Lumière… Aujourd’hui, les festivaliers étaient Tout feu, tout flamme pour Wong Kar Wai !

Vendredi 20 octobre 2017.

Tous les regards sont tournés en ce jour vers Wong Kar-Wai , qui est le Prix Lumière 2017, avec une masterclass dans l’après-midi et la cérémonie de la remise du Prix Lumière en soirée.

Cette troisième journée a commencé pour moi avec la comédie Tout feu tout flamme, film de Jean-Paul Rappeneau datant de 1982,  avec l’incandescente Isabelle Adjani et le bouillonnant et charmant Yves Montand. « Vous écrivez un scénario, mais il n’est rien tant que des acteurs ne viennent pas l’incarner », expliquait Rappeneau en introduction.
Le réalisateur a en effet pu contacter sur ces deux grands acteurs pour mettre cette comédie en valeur.  Le reste du casting n’était pas mal non plus, entre Lauren Hutton, Jean-Luc Bideau (qui joue également dans le Convoi de la Peur)  et… Alain Souchon. Tout feu tout flamme est un film débordant d’énergie et de rebondissements, c’est une comédie réussie, et également une belle histoire entre une fille et son père…

Le petit plus du film pour moi était de reconnaître le Musée des Avelines de Saint-Cloud parmi les lieux de tournage. La villa a été utilisé pour simuler une demeure transformée en casino à la frontière suisse.) Actuellement le musée des Avelines accueille l’exposition « Lino Ventura,une gueule de cinéma » et Isabelle Adjani avait été invitée pour le vernissage. La ville des Hauts de Seine est d’ailleurs citée à plusieurs reprises par les personnages, et la municipalité de Saint Cloud remerciée au générique.

J’ai enchaîné, après un passage à la radio que vous pourrez écouter à la fin de cet article, par la masterclass de Wong Kar Wai au théâtre des Célestins, un lieu absolument superbe.

Le réalisateur chinois a assuré sérieusement cette rencontre de cinéma animée par Thierry Frémaux. La leçon de cinéma a duré une heure et demie et j’essaierai de retranscrire l’essentiel de la conversation dans un billet à part.

Mon film du soir, à défaut de pouvoir assister à la remise du Prix Lumière, est  Midnight express réalisé par Alan Parker. La version restaurée de ce film est projetée dans le cadre de l’hommage à Giovanni Giorgio Moroder (né Hansjörg Moroder) un chanteur, auteur-compositeur, producteur et disc jockey italien ayant créé une musique absolument mythique pour ce film de prison ayant récolté deux oscars – celui du meilleur scénario adapté pour Oliver Stone, et celui de la meilleure musique pour Moroder.

J’avais occulté une partie de la violence de ce film choc.Brad Davis livre une performance exceptionnelle. Et John Hurt avait un second rôle très fort. Difficile de trouver le sommeil après ce film.

Dans le podcast * de la Séance Live animée par Betty Mourão pour Séance Radio je vous résume mon programme de la journée, mais aussi une partie des événements de ce week-end de clôture.

* Pardon pour tous les « voilà » ! Mon partie de mon esprit pensait déjà à la masterclass !

Pour conclure, il y a aussi des choses amusantes que je n’ai pas racontées, comme par exemple un »happening » L’Exorciste en hommage à William Friedkin en pleine rue de Lyon/ La vidéo est là :


Je retiens aussi l’humour de J.P. Rappeneau nous parlant d’Isabelle Adjani ou imitant Wong Kar-wai avec ses lunettes noires… (Le réalisateur chinois ne les enlève jamais, même dans les salles obscures !)

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