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La Traversée de Jérôme Cornuau, avec Michaël Youn et Emilie Dequenne

La Traversée

Un film de Jérôme Cornuau.

Avec Michaël Youn, Emilie Dequenne, Fanny Valette, Jules Werner …

Sortie le 31 octobre 2012.

Synopsis :

Lola Arendt, une petite fille de 8 ans disparaît dans une Ile d’Ecosse. Ses parents, Martin et Sarah , brisés, ne résistent pas au drame et se séparent. Deux années plus tard, Lola est retrouvée à l’endroit exact où elle avait disparu. Elle est vivante, apparemment en bonne santé, mais reste plongée dans un étrange mutisme.

Martin retourne seul sur l’île pour la chercher et la ramener : Au bonheur des retrouvailles succèdent les interrogations et la peur : Où était Lola ? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ne parle-t-elle pas ?

Pourquoi Sarah semble lui avoir caché des informations quant à cette réapparition soudaine ? Quel est ce secret qui plane autour de Lola?

Réalité ou paranoïa, Martin se sent épié, tout lui paraît suspect. La traversée de cette île du bout du monde, dans un paysage sauvage, étrange et menaçant, les mènera inexorablement vers la plus insoutenable des découvertes…

(in DP)

Critique :

C’est intéressant de voir ce type de films, à savoir un thriller fantastique, dans le cinéma français et européen (« La Traversée » est une production France-Belgique- Luxembourg). « La Traversée » détonne un peu dans ces films d’octobre : réalisateur peu connu, acteur à contre-emploi, scénario tarabiscoté.

La bande annonce m’avait intriguée, tout comme celle de The Secret.  La traversée semble exploiter le même filon que le dernier film de Pascal Laugier. Certes, ils partagent le même thème : la disparition d’enfants. Cependant, il n’y a pas grand-chose de commun entre les deux films, que ce soit dans la structure comme dans le même message au final.

Je fais partie des spectateurs qui sont totalement rentrés dans l’histoire. J’ai apprécié l’ambiance et les décors, des espaces aux couleurs souvent froides et sombres… Il y a une ambiance lourde à la Shutter Island ou bien The Ghost Writer. Rien à redire sur le jeu des acteurs. D’abord, Michael Youn, jeune papa dans la vie, est vraiment crédible en père dépressif et paranoïaque. Selon le dossier de presse, il s’est « moins alimenté pour avoir l’air plus fatigué et le visage marqué. » , Fanny Valette intrigante en fille borderline… Emilie Dequenne, prix d’interprétation à Cannes pour « A perdre la raison » n’a finalement qu’un petit rôle en tant que Sarah, la femme de Martin, mère de Lola (Pauline Haugness, assez convaincante malgré son jeune âge).  La comédienne entretient parfaitement l’opacité sur son personnage. On ne sait que penser de son attitude. Il y a bien quelques maladresse de mise en scène (musique très présente, personnage principal filmé de dos pour appuyer sa subjectivité et son désarroi…) mais j’ai adhéré à l’ensemble.

Le spectateur sait qu’il est manipulé lorsqu’il va voir ce genre de films : soit il acceptera de se laisser porter, soit il restera en dehors. Michael Youn nous avait d’ailleurs prévenus lors de la projection :  ce film ne plaira pas à tout le monde, il est déstabilisant, surtout pour les spectateurs qui sont parents de jeunes enfants.

Twist again… Je ne m’attendais pas à la révélation finale. On peut dire que j’avais un train – non, pardon, ferry –  de retard pendant tout le film ! Je suis restée tendue pendant tout le film, j’ai imaginé des horreurs (un peu comme le personnage principal)… jusqu’à la révélation. La fin contraste avec le reste du film. Trop  explicative à mon goût. Cette fin fait penser à celle d’un autre film, américain cette fois*. Mais, chut n’en disons pas plus…

Les réactions dans la salle étant très mitigées, je vous propose de lire deux autres avis pour vous faire une idée de cette traversée.

*[Edit 30/10/2012] On en reparlera en commentaires, j’espère, quand certains d’entre vous auront vu le film.

Pour aller plus loin

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La Traversée de Jérôme Cornuau, avec Michaël Youn et Emilie Dequenne

La Traversée

Un film de Jérôme Cornuau.

Avec Michaël Youn, Emilie Dequenne, Fanny Valette, Jules Werner …

Sortie le 31 octobre 2012.

Synopsis :

Lola Arendt, une petite fille de 8 ans disparaît dans une Ile d’Ecosse. Ses parents, Martin et Sarah , brisés, ne résistent pas au drame et se séparent. Deux années plus tard, Lola est retrouvée à l’endroit exact où elle avait disparu. Elle est vivante, apparemment en bonne santé, mais reste plongée dans un étrange mutisme.

Martin retourne seul sur l’île pour la chercher et la ramener : Au bonheur des retrouvailles succèdent les interrogations et la peur : Où était Lola ? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ne parle-t-elle pas ?

Pourquoi Sarah semble lui avoir caché des informations quant à cette réapparition soudaine ? Quel est ce secret qui plane autour de Lola?

Réalité ou paranoïa, Martin se sent épié, tout lui paraît suspect. La traversée de cette île du bout du monde, dans un paysage sauvage, étrange et menaçant, les mènera inexorablement vers la plus insoutenable des découvertes…

(in DP)

Critique :

C’est intéressant de voir ce type de films, à savoir un thriller fantastique, dans le cinéma français et européen (« La Traversée » est une production France-Belgique- Luxembourg). « La Traversée » détonne un peu dans ces films d’octobre : réalisateur peu connu, acteur à contre-emploi, scénario tarabiscoté.

La bande annonce m’avait intriguée, tout comme celle de The Secret.  La traversée semble exploiter le même filon que le dernier film de Pascal Laugier. Certes, ils partagent le même thème : la disparition d’enfants. Cependant, il n’y a pas grand-chose de commun entre les deux films, que ce soit dans la structure comme dans le même message au final.

Je fais partie des spectateurs qui sont totalement rentrés dans l’histoire. J’ai apprécié l’ambiance et les décors, des espaces aux couleurs souvent froides et sombres… Il y a une ambiance lourde à la Shutter Island ou bien The Ghost Writer. Rien à redire sur le jeu des acteurs. D’abord, Michael Youn, jeune papa dans la vie, est vraiment crédible en père dépressif et paranoïaque. Selon le dossier de presse, il s’est « moins alimenté pour avoir l’air plus fatigué et le visage marqué. » , Fanny Valette intrigante en fille borderline… Emilie Dequenne, prix d’interprétation à Cannes pour « A perdre la raison » n’a finalement qu’un petit rôle en tant que Sarah, la femme de Martin, mère de Lola (Pauline Haugness, assez convaincante malgré son jeune âge).  La comédienne entretient parfaitement l’opacité sur son personnage. On ne sait que penser de son attitude. Il y a bien quelques maladresse de mise en scène (musique très présente, personnage principal filmé de dos pour appuyer sa subjectivité et son désarroi…) mais j’ai adhéré à l’ensemble.

Le spectateur sait qu’il est manipulé lorsqu’il va voir ce genre de films : soit il acceptera de se laisser porter, soit il restera en dehors. Michael Youn nous avait d’ailleurs prévenus lors de la projection :  ce film ne plaira pas à tout le monde, il est déstabilisant, surtout pour les spectateurs qui sont parents de jeunes enfants.

Twist again… Je ne m’attendais pas à la révélation finale. On peut dire que j’avais un train – non, pardon, ferry –  de retard pendant tout le film ! Je suis restée tendue pendant tout le film, j’ai imaginé des horreurs (un peu comme le personnage principal)… jusqu’à la révélation. La fin contraste avec le reste du film. Trop  explicative à mon goût. Cette fin fait penser à celle d’un autre film, américain cette fois*. Mais, chut n’en disons pas plus…

Les réactions dans la salle étant très mitigées, je vous propose de lire deux autres avis pour vous faire une idée de cette traversée.

*[Edit 30/10/2012] On en reparlera en commentaires, j’espère, quand certains d’entre vous auront vu le film.

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