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Paris cinéma 2014 : palmarès et bilan personnel

Et voilà, le festival Paris cinéma c’est déjà terminé !

Comme je l’ai couvert sans être en vacances, il m’a été difficile de voir tous les films proposés, et de chroniquer chacune des œuvres que j’ai vues. Ceci ne m’empêchera pas de donner un court avis sur les films en question.

Mais avant de vous livrer mes impressions, voici le Palmarès.

Le public du Festival Paris Cinéma devait choisir parmi les 11 films proposés cette année.

Et le gagnant est :

PARTY GIRL
de
Marie Amachoukeli, Claire Burger et Samuel Theis
2013 / France / 1H35

Distribué par Pyramide Distribution, le film sortira en salles le 27 août 2014.

« Party Girl » cartonne depuis le Festival de Cannes. Je sais ce que je vais aller voir le 27 août !

 

Mon bilan personnel

Avis sur quelques films :

Le film d’ouverture

  • TIMBUKTU de Abderrahmane Sissako  (film d’ouverture

timbuktu

Que vous dire à part que ce film passé à Cannes est marquant ? « Timbuktu « nous montre l’obscurantisme religieux sous toutes ses formes. La forme du film est superbe, les paysages somptueux.Le film a été tourné sur place et a un côté presque documentaire (au début du projet, ce devait en être un de documentaire.) Certains passages ne pourront que vous tirer des larmes, et certaines scènes chocs vous hanteront longtemps. Ce film à voir sort le 10 décembre prochain.

  •  ATTENBERG de Athina Rachel TsangariIl y a d’abord « Attenberg », déjà présenté à Paris cinéma 2011. Ariane LABED était présente lors de l’édition 2014 et a présenté le film dans le cadre du cycle « les 50 grands rôles de femmes au cinéma dans le cadre d’un programme initié par la ville de de Paris et les écrans de Paris qui aura lieu jusqu’à fin décembre.

> Mon avis est là.

 

Projection en présence de Nathanaël et Lætitia Mikles.

« Un mystérieux dessinateur mène une enquête sur un ex-mafieux japonais à la retraite. Une ballade visuelle à travers estampes et séquences d’animation. »

Mi animation, mi live,  une balade au Japon qui ne manque pas de charme. L’animation réalisée par Nathanäel, tout en estampes et en encres de Chine est très belle, très zen.

30 min/vostf

  • Cyprienne 

    Projection  en présence d’Angèle Béraud

« Une jeune femme plonge sous ses draps et se remémore les moments passés au cœur de son lit rempli de souvenirs. Un premier court-métrage d’une étudiante en cinéma de l’Université Vincennes-Saint-Denis. »

Pas ma tasse de thé visuellement, mais on ne peut que reconnaître le  travail de fourmi fourni par la réalisatrice.

  • Man on the chair de Dahee Jeong
    « A l’aide d’images animées, la réalisatrice souhaite questionner l’existence. « Ne suis-je pas une image dessinée par quelqu’un d’autre ? » résonne avec intensité. « Le film a été sélectionné  à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2014. Film étrange, réalisation fluide (montage inversé, effet gigogne, tout s’imbriquant dans tout.) Le tout est très réussi et on comprend sa nomination pour le prix7min / DCP / coréen

 

« L’histoire d’un homme dans le coma qui se rêve dans une pièce dont il ne peut s’échapper. Une rêverie étonnante en peintures animées. » Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2014.

A ne pas confondre avec La Chambre bleue  de Mathieu Amalric.
Travail incroyable sur les textures.  Nous vivions le  cauchemar  d’un homme en direct (entre Bosch  goya et Dali…) Le film ne dure que 15 minutes mais est très fort.

  • BABY BALLOON de Stefan Liberski

baby balloon

En présence du réalisateur Stefan Liberski et de la comédienne Ambre Grouwels.

« Bici a 18 ans et vit à Liége, en Belgique. Ronde et talentueuse, elle chante dans un groupe de rock dont le guitariste, Vince, est son ami d’enfance. Bici en est secrètement amoureuse depuis toujours. Quand Anita débarque dans la vie du groupe et dans celle de Vince, Bici tente de déloger l’intruse. De toutes ses forces. »

Bien sympathique ce film belge …  La BO est pêchue entre rock qui tâche et balades romantiques. Les comédiens assurent :  il y a d’ailleurs Philippe Rebbot (Mariage à Mendoza, Nous avons failli être amies.)

Le film révèle une formidable interprète Ambre Grouwels.  Interprète dans deux sens du terme : c’est une actrice naturelle  et émouvante mais c’est également une chanteuse compositrice (son premier métier : chanteuse lyrique). Le scénario n’est pas forcément original, mais c’est un feel good movie de l’été, même si le contexte social n’est pas rose. On en ressort boosté et le sourire aux lèvres. Notez la date du 30 juillet dans vos agendas.

 

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