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Compte-rendu du Festival Lumière 2017 (jour 1 et 2)

Deux jours à Lyon, au Festival Lumière, cela donne ça : des classiques du cinéma en version restaurée, des artistes passionnés qui viennent en parler…  Petit résumé.


Mercredi 18 octobre
Première journée au Festival Lumière, deux superbes films.

« Le train sifflera trois fois » (« High noon », 1952) de Fred Zinneman …

Gary Cooper, shérif fatigué, traqué par le bandit qu’il avait arrêté, abandonné de tous sauf peut-être de Grace Kelly , sa toute jeune épouse quakeresse . Un superbe western révélateur de la noirceur de l’âme humaine, une réflexion sur le courage et la lâcheté.
Le film a été présenté par Anne Le Ny et Luc Dardenne.

« L’assassin habite au 21 », premier long métrage de Henri Georges Clouzot réalisé en 1942.

Cette adaptation d’un roman policier pour tête d’affiche Suzy Delair et Pierre Fresnay en couple d’enquêteur. Des répliques « qui tuent », de l’humour, du suspense et déjà du style dans la réalisation.

Le film a été présenté par Anne Le Ny, très enthousiaste qui a souligné que nous étions les premiers spectateurs à avoir le film dans sa version restaurée, avant la rétrospective à la Cinémathèque française !

Jeudi 19 octobre

Beaucoup de séances complètes, mais j’ai néanmoins réussi à voir « Le Convoi de la peur » (« Sorcerer », 1977) de William Friedkin.
Aux côtés de Thierry Frémaux, William Friedkin est venu présenter son film « maudit » qui est aussi son œuvre préféré. L’écouter parler de « Sorcerer » , réinterprétation du film de Clouzot « Le Salaire de la Peur » (visible également en version restaurée au Festival) était passionnant …Friedkin nous a ainsi rappelé que l’histoire du Salaire de la peur et donc de Sorcerer vient d’un roman de George Arnaud.On sent une réelle admiration de Friedkin pour Henri Georges Clouzot.

L’entendre parler de cinéma et d’art en général était un grand moment.

William Friedkin m’a semblé être quelqu’un de très cultivé et abordable ; ainsi le réalisateur américain a serré les mains, demandé à la salle si elle avait des questions, de quel pays on venait, a signé des autographes… Résultat : le film a commencé 30 minutes en retard, mais cela valait le coup.

  • Pour compléter cet article , voici la discussion du jour avec Betty Mourao pour la Séance Live.

A demain pour la suite de mes pérégrinations cinéphiles et lyonnaises !

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