Albert Dupontel revient sur au cinéma le 16 octobre avec 9 mois ferme : l’histoire d’une juge qui tombe enceinte d’un criminel sans en avoir le moindre souvenir. Un point de départ ubuesque pour une comédie à l’humour noir… j’ai eu la chance de voir en avant-première ce film de et avec Albert Dupontel (grâce au Club 300 d’Allociné). En présence de Monsieur Dupontel, qui a failli se faire refouler à l’entrée par le vigile — la soirée commençait sur une note de nonsense… Après avoir écouté ledit Albert D. ( ce fut d’ailleurs une masterclass intéressante et vivante.), je vous rends mon verdict sur le cinquième film de l’acteur cinéaste récidiviste dans les quelques lignes ci-dessous !
Verdict sur 9 mois ferme !
Je précise que je n’ai pas été influencée par les faits suivants: à savoir les excellents retours dans les festivals et autres avant-premières – ou parce que j’ai fait la connaissance de Nicolas Marié venu présenter ce film sur Séance Radio – ou enfin par le label du Club 300 Allociné (puisqu’il a été décerné après la projection privée du film.)
Attendu que l’histoire, malgré un début un peu lent à notre goût, arrive à nous faire rire avec des sujets plutôt graves… Attendu que le scénario comporte de nombreux rebondissements loufoques, et que la mise en scène est bien réfléchie ( réalisée avec beaucoup de préméditation ?)
Attendu que nous avons également découvert dans le film de l’accusé, Monsieur Dupontel, un bel humour noir et beaucoup de « nonsense », malgré quelques blagues un peu faciles.
Attendu que le duo d’acteurs principal (Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain) fonctionne bien ensemble. Lui en cousin de Bernie et elle en avocate « coincée »… Attendu, en outre, que les seconds rôles et cameos sont hilarants. (Terry Gilliam en « Man eater », Nicolas Marié en avocat bègue, et un peu idiot… Jean Dujardin dans un rôle clin d’oeil à The Artist…).
Attendu que l’accusé dynamite la comédie française et n’en fait qu’à sa tête, et que cela fait du bien de voir une comédie pas trop formatée ; attendu que la réalisation est de qualité (mention spéciale au plan sur le « space child ».)
Nous condamnons Monsieur Dupontel à nous refaire un film dans les meilleurs délais (sous 9 mois ferme au lieu des 18 qu’il a mis pour écrire le scénario dudit « »9 mois ferme« . Nous (la Cour composée de moi seule) nous condamnons aussi à revoir la filmographie de Monsieur Dupontel pour avoir ri à multiples reprises pendant le film !
En conclusion, le tribunal émet les hypothèses suivantes. Les fans de Dupontel vont adorer. Les amoureux de Sandrine Kiberlain aimeront aussi la voir dans un rôle à la fois dramatique, romantique et extrêmement drôle…
Pièces à conviction :
Le teaser
La bande annonce : http://bit.ly/17ty7ka
La fiche film Allociné : 9 mois ferme
Le hashtag : #9MoisFerme
EDIT : Le film a eu plusieurs prix dont le César 2014 de la meilleure actrice pour Sandrine Kiberlain et celui du meilleur scénario original pour Albert Dupontel… Pour en savoir plus, lisez cet article !
Rebonsoir, attendu que j’apprécie bien ce billet, je dis bravo. J’ai vu le film qui ne m’a pas déplu mais je n’ai pas aimé les scènes « gore », ça en rajoute inutilement. J’ai souri souvent avec des gags digne de Laurel et Hardy mais pas totalement convaincue. Désolé. Bonne soirée.
Merci Dasola. Je suis d’accord, le côté gore est un peu extrême, ça passe ou ça casse. Moi j’y ai vu un hommage aux Monty Python, mais en effet, ce n’est pas à mettre à portée de tous les yeux !