« The Scribbler » est adapté d’un roman graphique. Ce film avec Katie Cassidy (Arrow) sera disponible en avant-première VOD le 1er octobre et en DVD le 17 décembre. »The Scribbler », c’est un peu « Vol du dessus d’un nid de coucous » – ou plutôt de cocottes (pardon), sachant qu’il n’y a presque que des femmes dans le film… C’est un peu comme « Sucker punch »… C’est toujours très fou.
Voici le synopsis :
« Antichambre de l’enfer sur terre, la Tour Juniper regroupe une variété de sociopathes et dégénérés mentaux, violents de préférence. Un enfer dans lequel vit Suki, une jeune femme qui tente de vaincre sa maladie mentale à l’aide d’un nouveau traitement dont elle ne contrôle pas tous les effets… Alors que les meurtres se succèdent à Juniper, Suki va très vite devenir le suspect n°1… » (via Sens critique
Me, myself , and the Scribbler
Je voulais faire une critique aussi contradictoire que les voix dans la tête de Suki. Ou gribouiller un texte à l’envers comme The scribbler mais cela aurait été illisible. Je me contenterai donc d’un avis raisonnablement contradictoire.
Les plus ? Un récit assez original qui traite des troubles de la personnalités. Un certain sens du comique de situation qui fait sourire : la victime de la mode qui se balade toute nue le bulldog qui parle avec un accent Cockney, les répliques du seul homme de la bande, Hogan qui couche avec toutes les patientes de la tour …
Au passage, cela fait plaisir de voir ou revoir certains acteurs comme Gina Gershon ( géniale en nymphomane surnommée Cléo(pâtre) avec son serpent autour du cou, Billy Campbell ou Garret Dillahunt.
Ajoutez à cela des scènes de bagarre énergiques, et une légère réflexion sur « la normalité » ainsi qu’une critique de certaines méthodes de psychiatrie… L’auteur du roman graphique a lui-même écrit le scénario pour le cinéma, et on sent qu’il a fait appel à de multiples influences pour construire son récit (et pas que le style visuel de Sin City ou Zach Znyder). Il y a un peu de « Watchmen » -décidément Zach Snyder est partout dans cet avis !-, pas de mal de films de super héros, un peu de film noir, un peu de « Matrix » des bagarres de jeux vidéos ou de mangas…
Dans les points négatifs, on sent parfois un peu trop le manque de moyens, peut-être que le réalisateur aurait pu aller plus loin s’il avait eu plus d’argent et aurait pu développer son histoire… Possible qu’on ne rentre pas dans le délire (la construction mentale) du film… En même temps le côté haché de l’histoire, déstructuré, ainsi que l’absence de certaines explications restitue bien la confusion mentale du personnage principal à la « Mémento ».
L’autre côté positif de cet aspect, c’est que le film n’est pas trop long… Peut -être que ceux qui ont lu le roman graphique trouveront le film trop ramassé, certaines révélations trop rapides ? la réalisation est un peu outrancière parfois.
En tout cas, on ressort du film assez interloqué.Rassurez -vous votre santé mentale n’est pas menacée pour autant.
Cette bande dessinée cinématographique est certainement l’un des films les plus étranges que j’ai vu cette année. Une curiosité ! Alors prenez des notes (pas sur les murs, hein !) : rendez-vous le 1er octobre pour la VOD ou en décembre pour le DVD.
The Scribbler Bande-annonce VO
D’après « The Scribbler » de Daniel Schaffer