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[Avis] LE SALSIFIS DU BENGALE,13 courts métrages d’animation d’après Robert Desnos.

Michèle a vu le poétique film d’animation LE SALSIFIS DU BENGALE (Sortie prévue le 30 septembre 2015).

13 courts métrages d’animation.
13 réalisateurs qui sortent de l’école.
13 poèmes de Robert Desnos.

affiche  le salsifi du Bengale

Ce qui est très intéressant dans cette mise en animation des poèmes de Desnos, réalisée par de jeunes talents, c’est la diversité des techniques utilisées et la variété des univers proposés.
Ce qui est notable également, c’est que sur les 13 réalisateurs sélectionnés , 12 sont des femmes.

  • Kathleen Ponsard de «  L’atelier  » nous dit à sa façon  » Bonsoir tout le monde  »
    La nuit emporte Jane dans une promenade imaginaire qui va la confronter à ses espoirs et ses angoisses.
  • Deborah Cheyenne Cruchon ( Les Gobelins ) illustre  » Couchée « .
    Pendant une partie de cache cache avec ses amis , Alisea se laisse surprendre par la beauté d’un paysage qui l’entoure , suivant des yeux une libellule , puis un oiseau ..
    elle se couche dans l’herbe et nous invite à contempler le paysage à travers ses yeux.
  • Quentin Guichoux ( L’atelier ) nous propose un  » Couplet de la rue Bagnolet  » .
    Un homme triste passe sa vie dans l’ombre jusqu’à ce qu’il croise le chemin du soleil de la rue de Bagnolet qui n’est pas tout à fait comme les autres.
  • Charlotte Cambon ( La Poudrière ) nous emmène  » Dans un petit bateau « .
    Ils s’en vont voyager sur un ruisseau tranquille sous un ciel passager et dormir dans une île …
  • Gabrielle Sibieude ( L’atelier ) nous donne la version de son  » Demi – rêve  » .
    La petite fille a peur du noir . Il est déjà l’heure d’aller dormir et sa nouvelle veilleuse ne l’a qu’à moitié convaincue …et pourtant demain matin ,elle aura grandi.
  • Anaïs Scheeck – Lauriot ( ENSAD ) donne vie à  » Il était une feuille « .
    Entre l’immensément petit et l’immensément grand , il était une feuille avec ses lignes.
    Il était une branche au bout de la feuille .. et au bout de la branche ?
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Il était une feuille
  • Emma Vakarelova ( La Poudrière ) pour  » J’ai tant rêvé de toi « .
    Un film sur l’horizon et son amour impossible.
  • Juliette Cuisinier ( EMCA ) anime  » La grenouille aux souliers percés  » qui joue de la musique dans la forêt. Elle demande la charité à ceux qui viennent l’écouter.
    Que vont -ils lui donner ?
  • Raphaëlle Stolz ( Les Gobelins ) met en valeur «  Le salsifis du Bengale  » qui terrorise son palais .
    A y regarder de près,
    Même s’il dévore tout,
    il n’est pourtant pas heureux : s’il s’endort , il dort mal.
    S’il s’éveille, il vit peu.

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  • Viviane Boyer – Araujo ( EMCA Angoulême) a été inspirée par  » Le Zèbre « .
« Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d’un air joyeux. »

Il était une fois un poulain dans une grande forêt dont les ombres lui font des zébrures …à la recherche de sa mère, il va rencontrer la liberté.

  • Alix Fizet ( La Poudrière ) a choisi  » les Quatre sans cou  » qui n’ont peut être plus la tête sur les épaules mais ils ont un sacré coup de main en cuisine…
  • Marine Laclotte ( EMCA ) a opté pour  » Papier Buvard « .
    Le récit d’une vie à travers le regard de celle qui savoure l’instant présent …
  • Justine Vuylsteker (ENSAAT ) nous livre sa vision de  » Paris  » .
    Un homme marche dans les rues de Paris .
    Autour de lui, la ville se réveille …

Les voix de Romane Bohringer et de Jacques Gamblin s’intègrent bien dans l’univers poétique de Desnos .

S’il me fallait choisir un court métrage parmi toutes ces réalisations , je serais bien ennuyée car ils sont incomparables dans la mesure où ils n’utilisent pas les mêmes techniques
( papier découpé pour les uns , 2D numérique pour les autres. ..)
Les univers sont très colorés ( excepté  » Paris  » qui est couleur sépia et qui est très original car la réalisatrice a ajouté au papier, du sable et des végétaux) .

La durée totale de cette collection est de 42 minutes. Ce n’est pas long et tout indiqué pour les enfants.

Il faut rendre hommage à l’imagination et au travail de ces jeunes graphistes passionnés en se laissant emporter dans cette parenthèse pleine de fantaisie.

 

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