À l’occasion de la Fête des pères, je vous propose quelques films qui dressent le portrait de papas de cinéma.
Bonne fête des pères !
Les papas dévoués
– Robin Williams dans Madame Doubtfire. Le personnage joué par Robin Williams est un comédien au chômage. Il se déguise en femme et se fait embaucher en tant que gouvernante pour rester auprès de ses enfants.
– Dustin Hoffman dans Kramer contre Kramer. Ambiance « Mon fils , ma bataille ».
Les Kramer (Dustin Hoffman et Meryl Streep ) forment un couple qui se déchire. Mme Kramer,femme au foyer, part, abandonnant leur jeune fils à son père. Ce dernier est complétement déstabilisé et peine à assumer son rôle de père et son travail… Joanna revient et souhaite récupérer la garde du petit garçon … Mais M.Kramer souhaite aussi la garde de Billy, leur jeune fils. S’ensuit un procès et une fin très émouvante… Ce film de 1979 loin des clichés nous montre un papa solo qui galère au début puis assume pleinement son rôle de père… cette adaptation du livre Le droit du père d’Avery Corman fut primée 5 fois aux Oscars.
– Donald Sutherland dans Ordinary People (Des gens comme les autres, 1980 ) C’est l’adaptation du roman Ordinary People de Judith Guest (1976).
Dans ce drame psychologique, on rejoint Kramer contre Kramer. En effet, dans les deux films ce sont les mères qui désertent… Et les pères qui (re) découvrent et prennent soin de leur enfant.. Ce premier film réalisé par Robert Redford est un coup de de maitre. Pas étonnant qu’il ait remporté l’Oscar du meilleur film et réalisateur.
– Jet Li dans Ocean Heaven doit s’occuper de son fils autiste… Même cas de figure dans My kid de Nir Bergman – mais les deux films sont très différents.
–Michael Stuhlbarg dans Call Me by Your Name. Un rôle de père idéal… Le discours donné à son fils de cinéma (Timothée Chalamet) est très beau, rempli d’amour…
–Steve Carell , My Beautiful Boy de Felix Van Groeningen . Une père tente d’aider son fils toxicomane (Timothée Chalamet, encore.)
Les papas sauveurs
Ils sauvent littéralement leur progéniture du mal…. Quitte à se faire justice eux mêmes….
Liam Neeson dans Taken…Bryan Mills (Liam Neeson) est un ex agent secret américain. Il va chercher sa fille et sa meilleure amie kidnappées alors qu’elles étaient en vacances à Paris.
Hugh Jackman dans Prisoners. Un père désespéré – convaincu que la police ne peut rien faire- recherche sa petite fille disparue ainsi que la meilleure amie …
Guillaume Canet dans Mon garçon de Christian Carion. Et James MacAvoy dans l’auto remake en langue anglaise : My Son.
Les pères « gênants » ou souffrants
Un papa , c’est un être humain avec des défauts et des qualités… Et parfois on peut être embarrassé par son père…
C’est le cas dans Toni Erdmann . Peter Simonischek (Winfried/Toni Erdmann) fait tout pour renouer avec sa fille. Alter ego , déguisement… Mais son côté farfelu met sa fille,une femme d’affaires accomplie (Sandra Hüller) en difficulté.
Dans Mon père, ce héros, Marie Gillain joue une ado de 14 ans en vacances. Elle est gênée d’être en vacances avec son père Gérard Depardieu.) Alors, afin d’attirer l’attention d’un jeune de son âge, Marie ment. Ce n’est pas son père qui l’accompagne, mais son vieil amant…
Pour les pères souffrants de maladie, il faut citer l’Oscarisé The Father de Florian Zeller… Une relation père/ fille mise à l’épreuve par la maladie. Anthony (Anthony Hopkins, magistral) perd la mémoire, la notion du temps… Il refuse toutes les aides-soignantes que sa fille, Anne, tente de lui imposer. Anne ne sait pas quoi faire : le garder auprès d’elle, devenir « aidante » et renoncer ) à aller à Paris ? Mettre potentiellement son couple en danger. Outre la représentation d’un esprit en train de se détériorer, le film montre l’amour qu’une fille peut porter à son père mais aussi les difficultés que la maladie ( d’Alzheimer il semble) apporte avec elle… En adaptant sa pièce au cinéma , Florian Zeller a réalise un film émouvant, parfois éprouvant, triste mais pas désespéré…
Sur le même principe, Florian Zeller a également réalisé The Son ( 2022). Après avoir été séparé de lui plusieurs années Un père (Hugh Jackman ) va tenter de redonner le goût de vivre à son jeune fils dépressif … C’est une sorte de spin off de The Father puisque le héros est un quinquagénaire dont le père est Anthony (Anthony Hopkins)
Les figures paternelles
Dans Le Kid, film de et avec Charlie Chaplin en date de 1921, Charlot découvre un nourrisson abandonné et décide de l’adopter….
Arthur Weasley : le père de la famille Weasley est l’un des rares véritables pères de la saga Harry Potter. Tout comme Hagrid, Arthur West qui, comme son épouse, adopte Harry et l’intègre naturellement dans sa famille nombreuse.
Enfin, le regretté Robin Williams jouait un rôle de père symbolique dans Le Cercle des Poètes disparus et Will Hunting...
Dans Moonlight, Mahershala Ali joue un dealer qui devient un père de substitution pour le héros, le jeune Chiron…
Je n’ai pas inclus les pères qui violente ou font peur à leur progéniture. Mais récemment le père de Jusqu’à la Garde (Denis Ménochet) est assez terrifiant.
Et puis il y a Dark Vador et sa progéniture dans Star wars…
Dernier conseil : regardez Tel Père tel fils de Kore- eda . C’est une belle réflexion sur la paternité …et la parentalité.
Et vous, quel est le rôle de père qui vous a le plus marqué au cinéma ?
N’hésitez donc pas à me faire des suggestions en commentaire !
